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La plaisanterie d’Hillary Clinton après l’arrestation de Julian Assange, fondateur de Wikileaks

Hillary Clinton a été interrogée sur l’arrestation de Julian Assange lors d’un événement à New York ce jeudi. Pour rappel, Hillary Clinton était la candidate démocrate opposée à Donald Trump pour la présidentielle de 2016. Durant la campagne électorale, des emails du camp démocrate volés par les services de renseignement russes ont été publiés sur Wikileaks, le site de Julian Assange. Des révélations qui ont entaché la course à la Maison Blanche d’Hillary Clinton.

"Eh bien, écoutez, je pense que l'acte d'accusation qui a été rendu public montre clairement qu'il ne s'agit pas de punir le journalisme, il est question d'aider le piratage de l'ordinateur militaire pour voler des informations au gouvernement des États-Unis. […] En bout de ligne, il doit répondre de ce qu'il a fait, du moins tel que ça lui a été reproché", a d’abord confié Hillary Clinton.

Je pense qu'il est un peu ironique...

L’ex-secrétaire d’Etat américaine aux Affaires étrangères a conclu sa réaction par une plaisanterie sous forme de pique envers la politique d’immigration de Donald Trump. "Je pense qu'il est un peu ironique qu'il soit peut-être le seul étranger que cette administration (NDLR : celle de Trump) souhaiterait accueillir aux États-Unis", a-t-elle lancé, suscitant le rire de son interlocuteur et des applaudissements dans la salle.


Arrêté de force après sept ans passés à l'ambassade d'Equateur

Le fondateur de WikiLeaks Julian Assange, a été arrêté à Londres et reconnu coupable par la justice britannique d'avoir violé les conditions de sa liberté provisoire. Il entend "contester et combattre" la demande d'extradition de Washington qui veut le juger et le considère comme une menace pour sa sécurité.

M. Assange s'était réfugié en 2012 dans l’ambassade du Equateur pour éviter d'être extradé vers la Suède, où il était accusé de viol, un dossier depuis classé. Il en a été extrait de force jeudi matin par des policiers habillés en civil qui l'ont porté jusqu'à un fourgon de police. Apparaissant vieilli et affaibli, cheveux longs blancs et barbe hirsute, selon une vidéo réalisée par l'agence Ruptly TV, il s'est écrié: "Le Royaume-Uni doit résister", selon l'auteure de la vidéo.

L'Australien de 47 ans a été arrêté en vertu d'une demande d'extradition américaine pour "piratage informatique", qui sera examinée au cours d'une audience le 2 mai, et d'un mandat délivré en juin 2012 par la justice britannique pour non présentation au tribunal, un délit passible d'un an de prison.

Il va "contester et combattre" la demande d'extradition, a déclaré à des journalistes après sa comparution son avocate Jennifer Robinson, pour qui son arrestation "crée un dangereux précédent pour les organes de presse et les journalistes" dans le monde. Un autre de ses avocats, l'Espagnol Baltasar Garzon, a affirmé que son client est l'objet d'"une persécution politique" de la part des Etats-Unis.

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