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Le bilan du tsunami en Indonésie grimpe à 373 morts: "On n'arrive pas encore à évaluer complètement les dégâts"

Le bilan du tsunami en Indonésie est monté à 373 morts, auxquels s'ajoutent plus de 1.400 blessés, a annoncé lundi l'Agence nationale de gestion des catastrophes. 128 personnes sont également portées disparues après ce tsunami qui a frappé soudainement samedi soir les rives du détroit de la Sonde, qui sépare les îles de Sumatra et de Java. Le précédent bilan faisait état de 281 morts.


 
Le tsunami a frappé soudainement samedi soir les côtes méridionales de Sumatra et l'extrémité occidentale de Java, après l'éruption du volcan connu comme "l'enfant" du légendaire Krakatoa, l'Anak Krakatoa.

Des équipes munies d'excavatrices et d'autres équipements lourds tentaient de dégager les débris lundi à la recherche de survivants.

Les experts ont mis en garde contre le risque de déferlement de nouvelles vagues mortelles dues à l'activité volcanique tandis que les autorités pensent que le bilan devrait s'alourdir encore.
 
Sur place, le travail des secours est énorme. "Il y a beaucoup de victimes, on n'arrive pas encore à évaluer complètement les dégâts. Nos équipes sont sur place pour évaluer les besoins, pour commencer le travail le plus tôt possible. Nous mettons les gens dans des tentes, on prend en charge les victimes après la catastrophe, on installe des filtres d'eau destinés à rendre potable l'eau, on sauve les produits alimentaires et d'hygiène", a indiqué Ismail Hassouneh, secrétaire national du secours populaire.

Le volcan est si proche du littoral que l'alerte aurait donné très peu de temps pour réagir

Les tsunamis déclenchés par les éruptions volcaniques, qui provoquent un déplacement d'eau, sont relativement rares.

A la différence des vagues consécutives à des séismes, la proximité du volcan avec la côte a donné très peu de temps aux autorités pour réagir, selon le professeur David Rothery de l'Open University (Royaume-uni). "Les balises pour détecter les tsunamis sont placées de façon à déceler les tsunamis créés par les séismes au niveau de la frontière entre les plaques tectoniques", a-t-il dit, "Même s'il y avait eu un tel dispositif à côté de l'Anak Krakatoa, le volcan est si proche du littoral que l'alerte aurait donné très peu de temps pour réagir, vu la vitesse à laquelle ces vagues se déplacent".

   

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