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Le groupe de Trump renonce à des hôtels

(Belga) La société qui chapeaute les affaires du président américain Donald Trump, invoquant un climat politique défavorable, a renoncé à développer deux nouvelles chaînes d'hôtel, rapporte jeudi le New York Times.

La Trump Organization avait lancé en 2016 et 2017 l'idée des marques Scion et American Idea, des établissements visant une clientèle moins fortunée que les luxueux Trump Hotels. Mais elles n'ont jamais vraiment décollé, un seul partenaire, dans le Mississippi, ayant conclu un accord avec le groupe. La société du magnat de l'immobilier ne cherche plus désormais à étendre ces chaînes, affirme le quotidien américain en citant des responsables de la société. Les projets liés à ces hôtels sont mis de côté "indéfiniment, probablement pour le reste du mandat présidentiel", précise le New York Times sur son site internet. Pour Eric Trump, le fils du président américain, cette décision est liée aux tensions politiques actuelles. "Nous vivons dans un climat où tout sera utilisé contre nous, qu'il s'agisse des +fake news+ ou des Démocrates qui ne cherchent qu'à harceler le président et à faire perdre du temps à tout le monde, en nous inondant de lettres insensées", écrit-il dans un message retranscrit dans le New York Times. "Nous avons déjà les plus grandes propriétés au monde et si nous devons ralentir un temps notre croissance, nous le ferons volontiers", y ajoute-t-il. La Trump Organization, société familiale non cotée et donc non tenue de dévoiler ses comptes publiquement, est dans le collimateur de la justice. L'hôtel Trump International de Washington est notamment l'objet d'une enquête portant sur les revenus perçus par son propriétaire auprès de gouvernements étrangers. La Trump Organization pourrait dans ce cadre avoir à produire des documents financiers. Contre l'avis des experts, le président américain a refusé de couper entièrement ses liens avec l'empire immobilier qui a fait sa fortune. Il en a simplement confié les rênes à ses deux fils aînés et a posé certaines règles, comme l'interdiction de nouveaux contrats à l'étranger. Mais selon le New York Times, les affaires du groupe peinent aussi aux Etats-Unis, les projets de la Trump Organization se retrouvant souvent ciblés par des opposants au locataire de la Maison Blanche. (Belga)

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