Accueil Actu

L'Irak veut augmenter ses capacités de production de pétrole et gaz

L'Irak, pays membre de l'Opep, prévoit de porter sa capacité de production de pétrole à sept millions de barils par jour (mbj) d'ici 2022 et d'augmenter également sa production de gaz naturel, a déclaré mardi son ministre du Pétrole.

Ravagé par une succession de guerre, l'Irak a estimé lundi avoir besoin de près de 90 milliards de dollars (73 milliards d'euros) pour la reconstruction du pays. Le pétrole est une de ses principales ressources.

Actuellement, le pays dispose d'une capacité de production de cinq millions de barils par jour. Il ne produit toutefois que 4,7 millions de barils quotidiennement dans le cadre d'un accord de réduction de production de pays pétroliers Opep et non Opep afin de soutenir les cours de l'or noir.

"Notre objectif est d'atteindre sept millions de barils par jour d'ici 2022", a déclaré le ministre du Pétrole Jabbar al-Louaïbi, au cours d'une conférence sur la reconstruction de l'Irak organisée à Koweït.

Il a donné cette précision lors de la présentation de projets pétroliers et gaziers à des investisseurs étrangers.

M. Louaïbi a indiqué que son pays avait des réserves prouvées de pétrole brut de 145 milliards de barils, en affirmant que ce chiffre passera à environ 250 milliards de barils en cas d'investissements adéquats.

Il a également souligné que son pays prévoit de porter sa production de gaz naturel à sept milliards de pieds cubes par jour d'ici 2021, contre 2,7 milliards de pieds cubes actuellement.

Le ministre a appelé les investisseurs étrangers à saisir d'énormes opportunités d'investissement dans le secteur pétrolier et gazier où une douzaine de milliards de dollars sont nécessaires immédiatement, conformément au plan de reconstruction irakien.

L'Irak est le deuxième membre de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) en termes de production et d'exportation de pétrole brut.

Selon M. Louaïbi, les attaques du groupe Etat islamique (EI) ont réduit la capacité de raffinage à 450.000 barils par jour (bj) contre 930.000 bj avant l'offensive de l'EI en 2014.

Le pays prévoit, selon lui, de construire d'ici 2021 sept nouvelles raffineries d'une capacité de production de 700.000 bj.

À lire aussi

Sélectionné pour vous