Accueil Actu

Les aliens à l'assaut de Tokyo pour les 40 ans de Space Invaders

Des aliens projetés sur les vitres intérieures d'un gratte-ciel de Tokyo: pour les 40 ans du jeu vidéo iconique "Space Invaders", les fans peuvent s'en donner à coeur joie et exterminer des nuées d'extraterrestres le temps d'une exposition rétro.

Avec vue plongeante sur la mégapole japonaise, l'événement "Play! Space Invaders", qui se tient jusqu'à fin janvier au sommet de la tour Mori dans le quartier de Roppongi, propose de sauver le monde de ces petites créatures malfaisantes de multiples façons innovantes.

Il y a ceux qui, arc-boutés à leur manette, mitraillent les ennemis qui, avec leurs gros pixels, s'agitent sur les vitres géantes de l'observatoire. D'autres qui s'aventurent plus près, les éliminant d'un geste de la main ou d'un franc coup de pied quand ils envahissent murs et sols, grâce à une technologie de reconnaissance des mouvements.

Et pour les nostalgiques des salles de jeux d'arcade, des machines traditionnelles ont été ressorties des placards.

Keiji Ishihara, 50 ans, venu avec ses deux enfants, se souvient de la frénésie qui avait entouré la sortie du jeu en 1978, quand il avait seulement 10 ans. "C'était un gros choc, une fièvre s'était emparée de Tokyo, mais les garçons comme moi n'avaient pas beaucoup d'argent pour jouer", raconte-t-il.

"Approcher les Space Invaders de la sorte, c'est au-delà de la science-fiction!", s'enthousiasme-t-il.

Le concepteur du jeu, Tomohiro Nishikado, se souvient de la genèse à une époque où l'industrie des jeux vidéo en était à ses balbutiements.

"Les ordinateurs n'étaient pas si répandus au Japon, donc j'ai tout appris par moi-même. J'ai imaginé les personnages et le concept. Rétrospectivement, c'est impressionnant, je suis moi-même surpris d'y être parvenu", confie-t-il.

Takayuki Taketa, 46 ans, a contribué à l'exposition en tant que directeur artistique. "C'est fantastique de faire revivre le jeu", dit-il. "Cela me rend si heureux de voir le plaisir que les gens prennent" à (re)découvrir ce classique.

À lire aussi

Sélectionné pour vous