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Depuis près de 3 ans, l’Iran est devenu un nouveau marché pour les entreprises belges. Avec l’accord sur le nucléaire, une grande partie des sanctions internationales avaient été levées avec une conséquence très concrète : les exportations belges ont été multipliées par trois. De l’acier, des médicaments, des équipements pour salle d’opération… Au total, la Belgique exportait pour 600 millions d’euros. Désormais, le sort de ces exportations relève de l’incertitude.
Pascale Delcominette, agence wallonne pour l’exportation nous l'explique: "Ce sera préjudiciable pour nos entreprises et cela constitue une véritable épée de Damoclès pour elles, à la fois par rapport aux sanctions américaines en tant que telles et puis, il y a l'aspect psychologique avec une peur des entreprises de répercussions diverses."
Et ces répercussions économiques possibles, ce sera un des combats de notre premier ministre. L'Objectif reste de sauver l’accord iranien… avec l’Europe et tant pis pour les Etats-Unis.
"Ce qui est certain, c'est que l'Europe va devoir plus prendre son destin en main. On va faire la démonstration pour que la vision européenne pour protéger notre stabilité, nos intérêts géopolitiques, nos intérêts économiques qui ne sont pas ici totalement concordants avec les Etats-Unis. On doit les protéger et les défendre. C'est que je vais faire lors des prochains sommets européens, c'est ce que je vais aussi défendre comme position devant le parlement belge", nous expliquait Charles Michel, Premier ministre, dans le RTLinfo 13h.
Le combat se mènera au niveau européen. La France, l’Allemagne et le Royaume-Uni rencontreront d’ailleurs dès lundi des représentants iraniens…