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Ligue des nations de volley: les Français à Chicago pour l'acte 2 de leur été infernal

Eté infernal, acte 2: les volleyeurs français, au coeur d'une période estivale surchargée, disputent à partir de mercredi le Final Six de la Ligue des nations à Chicago (Illinois), privés de certains cadres laissés au repos.

Si les Bleus du volley ont souvent réussi dans cette compétition (vainqueurs en 2015 et 2017, 2es en 2018 et 3es en 2016), la Ligue des nations est loin d'être leur priorité cette année.

Le tournoi de qualification olympique (TQO) à Sopot avec la Pologne, la Slovénie et la Tunisie du 9 au 11 août, et le Championnat d'Europe à domicile du 12 au 29 septembre, ont clairement, et assez logiquement, été ciblés par le staff tricolore.

Pour cet enchaînement Ligue des nations-TQO-Euro, qui pourrait générer une trentaine de rencontres en l'espace de 18 semaines, le sélectionneur Laurent Tillie a opté pour une rotation dans son effectif, afin d'offrir du temps de repos aux joueurs les plus utilisés en clubs.

"C'était une revue d'effectif, ça nous a permis de travailler, de découvrir des joueurs, avec un large éventail", souligne pour l'AFP Laurent Tillie.

L'acte 1, une phase de groupe répartie sur cinq week-ends avec trois rencontres à disputer à chaque fois, s'est conclu avec 11 victoires en 15 matches pour les Français.

Les coéquipiers de Benjamin Toniutti se sont transformés en véritables globe-trotters tout au long des mois de juin et de juillet, avec des déplacements en Serbie, en Chine, en Iran et au Brésil, avant un dernier périple aux Etats-Unis pour le Final Six.

- "Que du bonus" -

"On a réussi à donner du repos aux joueurs, à faire une alternance dans les voyages, et malgré la difficulté de perte de rythme, on a réussi à avoir un niveau de jeu intéressant et surtout se qualifier pour la phase finale. Ce n'est que du bonus", ajoute Tillie.

A Chicago, les Bleus seront privés de quatre de leurs cadres: la star Earvin Ngapeth, dont la femme attend un heureux événement, ne sera pas du voyage, tout comme Stephen Boyer, Jenia Grebennikov, et Nicolas Le Goff, laissés au repos "pour les échéances à venir".

Les Bleus se retrouvent dans une poule avec les Américains (9 victoire en phase de poule) et les Russes (12 victoires).

"Ce sera beaucoup plus difficile que pour la phase de poule. Ce qui est intéressant, c'est que ça nous prépare au TQO, et on l'utilise un peu comme préparation tout en essayant de faire le meilleur résultat possible", explique le sélectionneur.

Dans l'autre groupe, la Pologne, double championne du monde en titre affrontera l'Iran et le Brésil, mais devra encore se passer des services du meilleur joueur du monde, le Cubain naturalisé polonais Wilfredo Leon, qui ne pourra faire ses débuts sous le maillot polonais que fin juillet.

Français, Russes et Polonais se retrouvent face à la même problématique, à savoir gérer l'enchaînement d'un championnat continental dans la foulée du TQO, ce qui n'est pas le cas pour le Brésil, les Etats-Unis et l'Iran, qui peuvent aligner leur meilleurs éléments.

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