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Marseille: une étudiante mortellement poignardée, probablement pour son téléphone

Une étudiante de 21 ans est morte poignardée dimanche soir à Marseille, probablement par une personne qui voulait lui dérober son téléphone portable, a-t-on appris auprès de sources concordantes.

La victime a été agressée à la sortie du métro La Timone, devant l'hôpital du même nom, vers 21H00, selon une source proche du dossier, confirmant une information de la Provence.

Appelés aussitôt par des passants, les marins-pompiers ont trouvé la jeune femme blessée au thorax, en arrêt cardio-respiratoire. Elle est décédée une heure plus tard à l'hôpital de la Timone où elle avait été transportée.

Le téléphone portable de l'étudiante en anthropologie n'a pas été retrouvé sur elle, a précisé à l'AFP le procureur de la République de Marseille Xavier Tarabeux, tout en ajoutant qu'"à ce stade aucune piste (n'était) privilégiée".

Dans un communiqué, le président de l'université Aix-Marseille Yvon Berland a fait part de son "immense tristesse", précisant que la victime étudiait en deuxième année de licence sur le campus d'Aix-en-Provence. Un moment de recueillement sera organisé en mémoire de l'étudiante mardi midi sur l'ensemble des sites universitaires.

"Ce geste criminel endeuille notre ville. Je demande à la police et à la justice de tout mettre en oeuvre pour retrouver le coupable dans les meilleurs délais afin qu'il soit jugé et puni à la hauteur de l'horreur de son acte", a réagi en début de soirée le maire LR de Marseille Jean-Claude Gaudin.

"Notre ville ne se réveille pas un seul jour sans qu'une fusillade ou une agression ne soit relatée", a déclaré de son côté le sénateur RN Stéphane Ravier dans un communiqué. "Un nouveau réveil dans l’horreur à #Marseille. Mes pensées vont à la jeune fille décédée, à sa famille et ses amis.

"Aujourd’hui à #marseille on peut mourir pour un portable ou un regard...", a tweeté de son côté la sénatrice Samia Ghali (PS).

L'auteur de l'agression, en fuite, n'a pas été identifié, a ajouté le procureur. La police judiciaire a été saisie de l'enquête.

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