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(Belga) "La Russie n'a pas eu à se forcer pour gagner...". Le sélectionneur de l'Arabie saoudite, Juan Antonio Pizzi, estime que c'est la mauvaise performance de son équipe plus que la bonne performance du pays hôte qui explique la lourdeur de la défaite (5-0) des siens.
"Je ne sais pas si c'est parce que c'était le premier match ou parce qu'on jouait contre le pays hôte mais on n'a pas fait ce qu'on aurait voulu faire. La Russie n'a pas eu à se forcer pour gagner. Il faut s'en relever et oublier maintenant", déclare Pizzi. "J'ai ma philosophie et je fais du mieux que je peux", ajoute l'ancien sélectionneur du Chili. "Il y a des situations que je ne peux pas contrôler. J'ai confiance en mon travail, j'ai confiance en mes joueurs et je crois vraiment qu'on fera mieux au prochain match. J'ai vu des développements depuis qu'on a commencé à travailler. Le match d'aujourd'hui n'est pas une référence. Maintenant, ce qu'il faut faire, c'est se préparer pour le prochain match. Il faut rester positif". "Je crois que nous sommes arrivés prêts. Nous nous sommes bien préparés, mes joueurs ont montré qu'ils sont prêts à jouer une Coupe du monde", ajoute Pizzi. "C'est vrai qu'on n'a pas fait ce qu'on a fait auparavant. J'ai bien sûr analysé notre opposant. Nous nous savions comment ils allaient jouer et la Russie n'a rien fait pour nous surprendre. Je pense que c'est notre mauvaise performance qui explique le mauvais résultat, pas leur bonne performance. Ils ont joué comme lors de leur six derniers matches. Nous connaissions leurs forces mais il y a eu ce but rapide qui, je pense, nous a surpris. Mais je n'ai pas été surpris par la Russie". (Belga)
