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Mondial-2019 de rugby: les "Teros", tout sauf des terreurs

Les "Teros" d'Uruguay se rendent au Japon pour leur quatrième Mondial avec le modeste objectif de remporter un match dans la poule D, ciblant clairement la Géorgie pour cela.

"On sait qu'il existe un très gros écart mais on se prépare pour faire au mieux. L'idée, c'est de gagner un match", et donc faire aussi bien qu'en 1999 et 2003, a confié à l'AFP le demi de mêlée Agustin Ormaechea, fils de Diego, premier marqueur de l'Uruguay au Mondial. Pour la Fédération (URU), c'est encore plus précis: "L'objectif, c'est la Géorgie".

Les Teros, 19e nation mondiale, sont une équipe en progrès. Exit le jeu basé sur un pack solide: "Le monde va voir un autre style d'équipe. On va essayer de jouer plus, de s'amuser et de faire jouer les trois-quarts", promet Ormaechea, qui évolue à Mont-de-Marsan.

Mais toujours avec cette 'garra charrua', ce concept typiquement uruguayen qui mêle solidarité, combat et hargne.

"On va jouer jusqu'au bout, on se bat et on va tout donner. On va essayer de montrer un peu plus que juste de plaquer. On est plus mobiles qu'avant, on a un jeu plus complet", estime de son côté l'ouvreur Felipe Berchesi.

Avec 10.000 licenciés sur un peu plus de 3 millions d'habitants, l'Uruguay ne dispose pas d'un vaste réservoir de joueurs.

Ni d'une opposition digne de ce nom: en dehors de leurs apparitions au Mondial, les Uruguayens n'ont jamais joué contre une équipe de l'élite. Et lors de la dernière Coupe du monde, où ils ont affronté l'Australie, le pays de Galles, les Fidji (trois équipes qu'ils vont retrouver au Japon) ainsi que l'Angleterre, les "Teros" sont rentrés bredouille, avec quatre défaites et une moyenne de 56 points encaissés.

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