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Mondial de rugby: All Blacks - Springboks, "c'est du 50/50", affirme Kolisi

La rivalité entre Nouvelle-Zélande et Afrique du Sud "est au plus fort" et le match de poule entre les deux favoris de la Coupe du monde samedi à Yokohama, "c'est du 50/50", s'est réjoui vendredi le capitaine des Springboks Siya Kolisi.

"Nous pourrions êtres amenés à les retrouver", a glissé le premier capitaine noir de l'histoire de la sélection sud-africaine. Ce serait dans le même stade, mais pour la finale le 2 novembre.

Q: Quelle vision avez-vous de la rivalité entre les deux pays?

R: "C'est une rivalité qui existait déjà quand j'étais petit. Ils (les All Blacks) dominaient jusqu'à ces deux dernières années, et nous avons dû nous battre pour avoir un peu de respect en retour (les quatre dernières oppositions ont été ultra-serrées, NDLR). Nous sommes en forme en ce moment et la rivalité est au plus fort, la plus forte depuis un sacré temps. Donc j'ai hâte d'y être."

Q: En 2015, vous aviez démarré le Mondial par une défaite surprise face au Japon. Cette expérience peut-elle vous servir en 2019?

R: "L'équipe est très différente maintenant, l'encadrement est différent. Nous ne voulons pas commencer de la même manière, et nous avons un adversaire qui veut bien débuter aussi. Nous avons une longue histoire et nous avons appris du passé, en montrant tout le respect possible à la Nouvelle-Zélande et en travaillant dur sur nous-mêmes. Une défaite au premier match complique les choses parce qu'ensuite, chaque match est comme une finale."

Q: L'Afrique du Sud a-t-elle un avantage mental après le match nul (16-16) à Wellington fin juillet?

R: "Je ne saurais dire, je ne suis pas dans le vestiaire (des Blacks). Je n'étais pas là physiquement (blessé, NDLR) mais j'ai pu voir dans quel état les gars étaient sur le groupe WhatsApp. Ce fut serré et on ne peut pas dire qui a pris l'ascendant sur l'autre vu que cela s'est joué à un point (24-25, octobre 2017), deux points (36-34 en septembre 2018 et 30-32 en octobre), et match nul au dernier. C'est pour cela que ce match est vraiment important, pour voir où nous nous situons en tant que groupe. On ne sait jamais, après ça, nous pourrions êtres amenés à les retrouver (en finale, NDLR). Donc c'est un très gros match, et je ne dirais pas que nous ou qu'ils ont l'avantage. C'est du 50/50 en ce moment."

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