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Mondial de rugby: Gatland espère avoir "redonné ses lettres de noblesse" au pays de Galles

Warren Gatland espère avoir "redonné ses lettres de noblesse" au pays de Galles sur la scène internationale pendant ses douze ans passés au poste de sélectionneur, a-t-il déclaré vendredi à l'issue de son dernier match à la tête de la sélection, une défaite face à la Nouvelle-Zélande en Coupe du monde (40-17).

"J'espère qu'à travers ce que nous avons accompli ces 10-12 dernières années, nous avons gagné le respect et redonné ses lettres de noblesse au pays de Galles au niveau international. Et que les nouveaux entraîneurs (dont le sélectionneur Wayne Pivac, NDLR) vont construire là-dessus. Parce qu'après ce que nous avons réalisé, ça me fendrait le coeur si le pays de Galles retombait dans le marasme", a déclaré le Néo-Zélandais à la presse après le match pour la 3e place perdu contre les All Blacks à Tokyo.

"Il ne s'agit pas d'être gourmand en visant la victoire dans le Tournoi de six nations chaque année, mais bien s'y comporter et, pourquoi pas, gagner quelques Tournois, rivaliser le mieux possible avec les autres nations majeures. Nous avons le sentiment d'y être parvenus et nous voulons vraiment que le pays de Galles poursuive dans cette voie", a ajouté Gatland.

Arrivé fin 2007, il a mené le XV du Poireau à deux reprises en demi-finales de la Coupe du monde (2011 et 2019) et à quatre titres dans le Tournoi des six nations, dont trois avec Grand Chelem à la clé (2008, 2012 et 2019).

- Un groupe "exemplaire" -

Avant de rejoindre l'encadrement des Waikato Chiefs au pays en Super Rugby puis de diriger, en 2021, une troisième fois les Lions britanniques et irlandais, à l'occasion de leur tournée en Afrique du Sud, Gatland a souligné le plaisir qu'il a eu à travailler avec les joueurs gallois.

"(Je retiens) leur attitude, c'est un bon groupe avec lequel travailler, exemplaire dans la façon dont ils se sont pris en main au Japon. Ils ne se sont jamais plaints au sujet de la dureté des entraînements" a expliqué Gatland.

"Si vous leur demandez de courir vers un mur, alors ensuite ils vont demanderont ce qu'ils doivent faire pour aller dans l'autre sens. Une si petite nation doit vraiment travailler très dur car elle n'a pas le même réservoir de joueurs que les autres. Donc il faut en tirer le maximum, l'essorer. C'est comme ça que nous avons obtenu des résultats", a ajouté le Néo-Zélandais, qui a "essayé de ne pas se faire trop envahir par l'émotion" avant sa dernière rencontre.

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