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Mondial de rugby: l'Irlande veut redémarrer face à la Russie

La Russie pour oublier... La défaite surprise devant le Japon contraint l'Irlande à un sans-faute pour ses deux derniers matches, à commencer par celui de jeudi à Kobe contre les Russes (12h15 françaises, 10h15 GMT).

Un temps N.1 mondial, classé parmi les prétendants à la victoire finale, le XV du Trèfle peut encore viser la première place de la poule A, malgré la défaite face au Japon (19-12) à Shizuoka.

Un double succès bonifié, contre la Russie donc puis devant les Samoa le 12 octobre, permettrait aux Irlandais d'accéder aux quarts de finale. Pour la première place, tout dépendra du parcours des adversaires, et notamment du duel Japon-Ecosse du 13 octobre.

Une fois en quart de finale, les Irlandais devraient réaliser un exploit, a priori contre la Nouvelle-Zélande ou l'Afrique du Sud, les deux cadors de la poule B, pour rejoindre le dernier carré pour la première fois.

Mais, avant de penser à d'hypothétiques demi-finales, l'Irlande doit d'abord assurer face à la 20e nation mondiale, qu'elle avait écrasée 62-12 lors de leur dernière opposition en 2011.

"On ne peut pas mettre des points au tableau d'affichage sans mettre certaines choses en place avant", assure le sélectionneur Joe Schmidt.

"Peu importe qu'on joue la Nouvelle-Zélande ou la Russie, on se prépare pareil. Et si certains ne sont pas motivés, ils n'ont qu'à regarder notre dernier résultat", ajoute son successeur sur le banc irlandais Andy Farrell, actuellement adjoint en charge de la défense.

-L'exemple des Boks et de la France-

Dans le camp irlandais, la confiance semble là, en dépit de la défaite face au Japon qui, selon Jonathan Sexton, peut se révéler "être un mal pour un bien".

"Ce genre de déconvenues peut servir. Regardez lors de la dernière Coupe du monde, l'Afrique du Sud a perdu contre le Japon, ils sont allés en demies. En 2011, le France perd deux matches de poule, se qualifie sans convaincre mais aurait pu gagner la finale... Ce n'est pas idéal, évidemment. Mais, on est dans le bon état d'esprit et on a hâte de se remettre sur les rails pour prouver qu'on a appris de nos erreurs", a abondé Farrell.

Après le fiasco japonais, Schmidt a d'ailleurs effectué onze changements dans son XV de départ et offert le capitanat à Jonathan Sexton, grand absent du match face au japon en raison d'une blessure récurrente aux adducteurs.

Pour l'ouvreur, sacré meilleur joueur du monde en 2018 mais qui sort d'une saison 2019 minée par les pépins physiques, ce sera une première.

"Je veux être le capitaine d'une bonne performance et d'une belle victoire dans un match de Coupe du monde", a promis Sexton. Histoire d'exorciser véritablement la défaite de Shizuoka.

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