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MotoGP: Marquez toujours en position de force au GP d'Aragon

Sans succès mais toujours sur le podium depuis la trêve estivale, l'Espagnol Marc Marquez n'a cessé d'accroître son avance au Championnat du monde MotoGP sur des poursuivants avides d'inverser cette tendance dès ce week-end lors du Grand Prix d'Aragon.

Ducati a beau dominer depuis août, avec trois victoires en autant de courses (Andrea Dovizioso en République tchèque et à Saint-Marin, Jorge Lorenzo en Autriche), Marquez compte 67 points d'avance au classement des pilotes à la veille de la 14e manche sur 19, contre 46 avant l'été.

Ses adversaires, les Italiens Dovizioso (2e du Championnat) et Valentino Rossi (Yamaha, 3e) en tête, doivent éviter à tout prix les erreurs et en espérer une de la part du quadruple champion du monde de la catégorie.

Pas sûr que le circuit Motorland Aragon d'Alcaniz (est de l'Espagne) y soit propice: le Catalan, toujours à l'aise sur les tracés antihoraires (parcourus en sens inverse des aiguilles d'une montre), y a signé six pole positions et s'y est imposé à quatre reprises toutes catégories confondues. Le virage N.10 a même été rebaptisé à son nom !

Ducati et Yamaha, ainsi que KTM, Suzuki et Pramac, ont toutefois l'avantage d'avoir participé à des essais privés sur le circuit espagnol fin août, contrairement à Honda.

- Zarco pour la 6e place -

Derrière le top 5 constitué de Marquez, Dovizioso, Rossi et des Espagnols Lorenzo et Maverick Vinales (Yamaha), la lutte continue entre le Britannique Cal Crutchlow (LCR Honda), le Français Johann Zarco (Yamaha Tech3) et l'Italien Danilo Petrucci (Ducati Pramac) pour le statut de meilleur pilote indépendant.

Troisième de la dernière manche à Saint-Marin mi-septembre, Crutchlow a l'avantage. Il occupe la 6e place du Championnat avec neuf longueurs d'avance sur la paire franco-italienne.

"C'est serré entre nous", convient Zarco, que l'on présentait en début de saison comme un outsider pour le titre mais qui n'est plus monté sur le podium depuis le GP d'Espagne début mai (2e). "Donc, le premier objectif est d'être malin, d'entrer dans les points et de terminer devant eux jusqu'à la fin de l'année," souligne-t-il.

Le circuit ne figure toutefois pas parmi ceux qui réussissent le mieux au Français, qui n'y compte que deux podiums (2e en 2011 en 125cc, 3e en 2014 en Moto2). "C'est une piste sur laquelle j'ai souvent eu des difficultés, se remémore-t-il. Ce serait fantastique que ça ne soit pas autant le cas cette année mais, pour être honnête, je ne sais pas à quoi m'attendre."

- Sans Ponsson ni Fenati -

Du côté de l'équipe Avintia, ça n'est plus le Français Christophe Ponsson (initialement engagé pour plusieurs courses) qui remplace l'Espagnol Tito Rabat, convalescent, mais le pilote World Superbike espagnol Jordi Torres, qui a couru en Moto2 entre 2010 et 2014 (trois podiums en 2013, dont une victoire).

Les débuts de Ponsson, qui à 22 ans n'avait jamais roulé en Championnat du monde de vitesse moto avant le GP de Saint-Marin, avaient fait polémique, certains pensionnaires du MotoGP reprochant à Avintia d'aligner un pilote aussi inexpérimenté.

"Un mélange de déception et de dégoût m'envahit", a réagi l'intéressé dans un communiqué de presse samedi. "Je vais maintenant demander des explications officielles car j'ai besoin de comprendre ces coups bas !"

En Moto2, le duel se poursuit entre l'Italien Francesco Bagnaia (Kalex) et son dauphin pour huit points, le Portugais Miguel Oliveira (KTM), en l'absence de l'Italien Romano Fenati, licencié après avoir actionné le levier de frein d'un adversaire en pleine ligne droite à Saint-Marin.

En Moto3, l'Espagnol Jorge Martin (Honda) compte également huit longueurs d'avance sur son premier poursuivant, l'Italien Marco Bezzecchi (KTM) et 29 sur un autre Italien, Fabio Di Giannantonio (Honda).

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