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Natation: l'Américaine Ariana Kukors accuse un ex-entraineur national d'abus sexuels

L'ancienne nageuse olympique américaine Ariana Kukors accuse Sean Hutchison, l'un des anciens entraineurs de l'équipe nationale, d'avoir abusé d'elle lorsqu'elle avait 16 ans.

"J'ai réalisé que des histoires comme la mienne ne pouvaient plus être tues", a déclaré mercredi Kukors, aujourd’hui âgée de 28 ans, dans un communiqué repris depuis par plusieurs journaux américains.

L'ancienne championne américaine, qui a notamment remporté le titre mondial en 2009 et a représenté les Etats-Unis lors des jeux Olympiques de 2012, a notamment expliqué qu'Hutchison, qui a officié comme entraineur-assistant pour l'équipe olympique de natation à partir de 2008, avait commencé à lui faire des avances sexuelles quand elle avait 13 ans.

Ces accusations ont été réfutées par l'ancien entraineur. "A aucun moment, je n'ai abusé d'Ariana Kukors ou fait quoi que ce soit avec elle qui ne soit pas consenti", a-t-il affirmé dans une déclaration transmise aux médias par son avocat, Brad Meryhew. "Je réfute avoir eu avec elle une relation de nature sexuelle ou romantique avant qu'elle ne soit en âge de prendre elle-même une telle décision", a-t-il ajouté.

Dans la lignée de l'affaire Weinstein, plusieurs sportives américaines ont depuis plusieurs mois révélé avoir été victimes d'abus sexuels de la part d'entraineurs ou de membres de l'équipe olympique.

L'ancien médecin de l'équipe des Etats-Unis de gymnastique Larry Nassar a récemment été condamné à plusieurs lourdes peines de prison lors de trois procès pour abus sexuels sur des gymnastes américaines. Nassar, âgé de 54 ans, est assuré de terminer ses jours en détention après avoir écopé d'une peine de 40 à 125 années de prison à l'issue de son troisième et dernier procès, qui s'ajoute à deux précédentes lourdes condamnations: 60 ans pour possession d'images pédopornographiques en décembre, et de 40 à 175 ans pour avoir agressé près de 160 gymnastes, la plupart mineures, anonymes comme championnes olympiques, fin janvier.

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