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Notre envoyé spécial au Népal: pourquoi le pays n'est-il pas reconstruit un an après le séisme?

Le 25 avril 2015, un séisme de magnitude de 7,9 sur l’échelle de Richter a secoué le Népal. 9 000 personnes y ont perdu la vie et 500 000 maisons ont été détruites. Durant cinq jours, notre envoyé spécial Frédéric Moray nous fait vivre la situation au Népal un an après le séisme. Quatre millions de personnes y sont encore sans abri et la reconstruction n'a pas encore commencé, pourquoi?

À part à Katmandou, la capitale, où la plupart des bâtiments touchés ont été reconstruits, dans les autres districts secoués par le séisme, les petits villages de montagne en particulier, les maisons détruites sont toujours par terre. Des monticules de gravas jonchent les rues et les habitants vivent dans des abris de fortune en taule métallique, en attendant l’aide promise par le gouvernement.


En Belgique, environ 4 millions d’euros avaient été récoltés l’année dernière, notamment via un appel aux dons du consortium d’ONG 1212, la Croix-Rouge et une série de petits acteurs de la coopération au développement.

Le travail de reconstruction n'a pas encore pu redémarrer, un an après, les différents organismes d'aide travaillent toujours au nettoyage de certaines zones. Sarah Blin, la présidente de l'association des organisations non gouvernementales du Népal, explique les difficultés auxquelles les secouristes et autres humanitaires sont confrontés depuis le tremblement de terre.

Dans une petite ville de montagne, non loin de l'épicentre du séisme, Frédéric Moray a rencontré un Belge, Jean-Christophe Ryckmans. Depuis 17 ans il a lancé son association d'aide aux enfants népalais. Vous allez l'entendre, autour d'eux, la ville est encore totalement dévastée.




Frédéric Moray

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