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Nouvelle fusillade dans un lycée aux Etats-Unis: deux étudiants blessés, le tireur est décédé

L'auteur de la fusillade mardi dans un lycée du Maryland, au sud-est de Washington, est décédé, a déclaré le shérif Tim Cameron, précisant que deux étudiants ont été blessés.

C'est un agent de sécurité de l'école qui a stoppé le tireur après un échange de coups de feu, a expliqué le shérif du comté de St Mary's. Le jeune homme, grièvement blessé, est décédé à l'hôpital où il avait été transporté, a précisé le responsable policier. Il était environ 7h45 ce mardi matin (heure locale) lorsque l'étudiant, muni de son arme de poing, a ouvert le feu dans un couloir du lycée de Great Mills, juste avant le début des cours. L'étudiant a blessé deux camarades avant d'être neutralisé. Une jeune lycéenne est dans un "état critique", tandis que l'état du lycéen est qualifié de "stable". L'agent de sécurité s'en est pour sa part sorti indemne.

Les images des télévisions locales montraient de nombreuses voitures de police devant un grand bâtiment de briques rouges. Selon le témoignage par téléphone d'un lycéen sur la chaîne CNN, les coups de feu ont été tirés peu après le début des cours mardi matin et la police est intervenue très rapidement. Des agents du Bureau de l'alcool, du tabac, des armes à feu et des explosifs (ATF) se sont entre-temps rendus sur place mardi pour aider à l'enquête.

Le mois dernier, des parents d'élèves de ce lycée ont alerté un média local, The Bay Net, de menaces de fusillade circulant sur Snapchat. Depuis le 14 février et le massacre du lycée Parkland en Floride, où un jeune de 19 ans a abattu 17 personnes, des centaines de milliers de lycéens se sont mobilisés à travers le pays. "Nous sommes là pour vous, lycéens de Great Mills, ensemble nous pouvons empêcher que cela ne se reproduise encore", a tweeté Emma Gonzalez, l'une des survivantes de Parkland et porte-voix du mouvement pour limiter l'accès aux armes à feu.

Cette nouvelle fusillade et l'intervention d'un agent de sécurité armé pour neutraliser le tireur pourrait aussi faire ressurgir un autre débat: la présence d'agents armés dans tous les établissements, voire apporter de l'eau au moulin de ceux qui, comme le président des Etats-Unis, plaident pour que l'on arme certains enseignants. Le mois dernier en Floride, un policier assigné à l'établissement de Parkland s'était vu reprocher de ne pas avoir pénétré dans le bâtiment où se trouvait le tireur. Donald Trump l'avait traité publiquement de "lâche".

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