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Obama, Merkel et l'Union européenne se rangent derrière Erdogan durant la tentative de putsch

Le président des Etats-Unis Barack Obama a exhorté vendredi toutes les parties en Turquie à soutenir le gouvernement turc "démocratiquement élu" du président Recep Tayyip Erdogan, alors qu'un coup d'état était en cours dans le pays, selon un communiqué de la Maison Blanche. D'autres dirigeants ont tenu des propos similaires, tels qu'Angela Merkel et les principaux dirigeants des institutions européennes.

Après une conversation avec son secrétaire d'Etat John Kerry, Barack Obama a appelé à "faire preuve de retenue et éviter violence ou bain de sang" en Turquie, où des policiers ont été tués et où des soldats ont tiré sur la foule à Istanbul.

M. Kerry a de son côté parlé avec son homologue turc Mevlut Cavusoglu et l'a assuré du "soutien absolu" des Etats-Unis aux "institutions démocratiques et au gouvernement civil démocratiquement élu de Turquie", selon un communiqué séparé du département d'Etat. "J'ai parlé ce soir avec le ministre des Affaires étrangères (Mevlut) Cavusoglu et j'ai insisté sur le soutien absolu des Etats-Unis aux institutions démocratiques et au gouvernement civil démocratiquement élu de Turquie", a écrit M. Kerry, en invitant les Américains présents en Turquie à rester chez eux.


Angela Merkel

"L'ordre démocratique doit être respecté en Turquie", a déclaré samedi le porte-parole de la chancelière allemande Angela Merkel. "Tout doit être fait pour protéger les vies humaines", a ajouté Steffen Seibert sur son compte Twitter.


Les dirigeants de l'UE

Face à la tentative de coup d'Etat en Turquie, "l'UE soutient totalement le gouvernement démocratiquement élu, les institutions du pays et l'Etat de droit", ont asséné dans un communiqué commun M. Tusk, le président de la Commission Jean-Claude Juncker, et la chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini. "Les tensions et les défis auxquels fait face la Turquie ne peuvent être résolus par les armes. Il n'y a pas d'alternative à la démocratie et au régime de droit", a par ailleurs insisté Donald Tusk devant la presse.

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