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Open d'Australie: Caroline Garcia parmi une foule de prétendantes

En l'absence de Serena Williams, pas encore prête après la naissance de sa fille, une foule de prétendantes vont se disputer le titre à l'Open d'Australie qui commence lundi à Melbourne, parmi lesquelles une Française, Caroline Garcia.

Depuis le début du congé maternité de l'Américaine aux 23 titres majeurs, personne n'a pris le pouvoir sur le circuit féminin. Quatre joueuses se sont succédées à la première place mondiale, l'Allemande Angelique Kerber, la Tchèque Karolina Pliskova, l'Espagnole Garbiñe Muguruza et dernièrement la Roumaine Simona Halep. Deux autres ont remporté leur premier tournoi du Grand Chelem, la Lettone Jelena Ostapenko à Roland-Garros et l'Américaine Sloane Stevens à l'US Open.

A part Kerber, retombée au-delà de la 20e place mondiale et déjà victorieuse à Melbourne en 2016, elles figureront toutes parmi les candidates à un premier trophée en Australie (qui serait aussi le premier en Grand Chelem pour Pliskova et Halep), sans qu'on puisse établir une claire hiérarchie entre elles. Muguruza, championne de Roland-Garros en 2016 et de Wimbledon en 2017, est peut-être celle qui a le plus gros potentiel, mais son irrégularité l'a pour le moment empêchée de se détacher du lot. Elle est arrivée à Melbourne gênée par un problème aux adducteurs.

On peut élargir l'éventail à la Danoise Caroline Wozniacki, deuxième mondiale après son succès au Masters de Singapour, à l'Ukrainienne Elina Svitolina, et aux deux Américaines Coco Vandeweghe, demi-finaliste l'an passé, et Venus Williams, finaliste sortante et toujours dans la course à 37 ans. Il y a aussi la Russe Maria Sharapova, qui fera son retour sur les lieux où elle avait subi son contrôle antidopage positif il y a deux ans et qui voudra poursuivre une remontée contrariée par des blessures en 2017 (47e mondiale).

La France compte sur Caroline Garcia pour succéder à Amélie Mauresmo, sa dernière lauréate à Melbourne en 2006. De toutes les favorites, la Lyonnaise est la dernière à avoir fait sa percée parmi les joueuses qui comptent lors d'une superbe fin de saison terminée en demi-finale du Masters. Elle est donc l'une de celles qui bénéficient de la meilleure dynamique. Si son dos ne lui joue pas de mauvais tours.

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