Accueil Actu

Open d'Australie: Serena Williams pense que sa défaite n'est pas liée à sa blessure

Serena Williams, qui s'est tordu la cheville gauche sur la première de ses quatre balles de match gâchées mercredi contre la Tchèque Karolina Pliskova, ne voit pas de lien entre cette blessure et sa défaite en quart de finale de l'Open d'Australie.

"Ma cheville a l'air d'aller, a déclaré l'Américaine en conférence de presse. Je n'ai pas eu la sensation que j'avais besoin de faire appel au kiné, donc j'ai continué. Après ce point, elle a simplement bien joué sur mon service. Elle a commencé à jouer vraiment, vraiment bien. Je ne pense pas que ma cheville ait quoi que ce soit à voir là-dedans."

Après avoir accusé un set et un break de retard (3-2), Serena Williams avait réussi à inverser la tendance, jusqu'à mener 5-1, 40-30. C'est précisément sur ce point qu'elle s'est tordue la cheville gauche sur une reprise d'appuis en fond de court.

Elle a alors perdu les six derniers jeux de la partie, malgré trois nouvelles occasions de conclure obtenues à 5-4, service Pliskova.

"Elle a juste frappé des super coups, a poursuivi l'ex-N.1 mondiale aujourd'hui 16e. Bien sûr, j'ai fait quelques erreurs mais elle a vraiment bien joué après ça. Elle a joué incroyablement sur les balles de match, elle a trouvé les lignes. Je n'avais jamais vu ça. Honnêtement, je pense qu'elle n'a commencé à jouer qu'au moment où elle s'est retrouvée face à une balle de match. Elle a vraiment tout donné sur ce point."

"Je n'ai rien fait de mal sur les balles de match, je suis restée agressive, mais elle a touché les lignes sur certaines, fait un service gagnant (sur une autre). J'ai fait tout ce que je pouvais, je ne peux pas dire que j'ai craqué sur ces balles de match. Elle a joué son meilleur tennis sur ces coups", a ajouté l'Américaine.

C'est à Melbourne que Serena Williams s'était offert son 23e sacre en Grand Chelem en 2017, en dépossédant au passage l'Allemande Steffi Graf du record de titres en Grand Chelem dans l'ère Open (23 contre 22). Elle était alors enceinte de huit semaines. L'édition 2018, quatre mois après la naissance de sa fille Olympia, s'était jouée sans elle.

Depuis son retour, l'Américaine court après le record absolu de trophées en Grand Chelem établi par l'Australienne Margaret Court dans les années 1960-1970. L'été dernier déjà, elle avait trébuché deux fois sur la dernière marche, à Wimbledon (contre Kerber) puis à l'US Open (contre Osaka).

"Ce n'est pas du tout facile pour moi. Dès le début, franchement, je m'attendais à gagner", a reconnu l'Américaine.

"Ce n'est pas arrivé, mais j'apprécie mon attitude, le fait de dire que je ne rejoue que depuis dix mois, mais que je veux gagner et que si ce n'est pas le cas, je suis déçue, a-t-elle expliqué. Je préfère penser de cette façon plutôt que de me trouver des excuses. Je n'aime pas ça. Je sais qu'il y a beaucoup de choses que je dois améliorer pour y arriver. Ca va faire bientôt onze mois. Ca demande du temps. Je veux toujours gagner, je ne vais pas mentir. Ce n'est pas encore arrivé, mais j'ai le sentiment que ça va arriver. Il faut juste persévérer."

À lire aussi

Sélectionné pour vous