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Palestiniens: Netanyahu salue la décision américaine de cesser de financer l'Unrwa

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a salué dimanche matin la décision américaine de cesser de financer l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), selon un communiqué de son bureau.

Vendredi, les Etats-Unis, les plus grands contributeurs de l'agence, ont annoncé qu'ils cessaient de la financer, jugeant ses activités "irrémédiablement biaisées", selon la formule du département d'Etat.

"Cette décision est importante et nous la soutenons", a affirmé M. Netanyahu, en visite dans une école du centre d'Israël, à l'occasion de la rentrée.

L'agence fournit de l'aide aux Palestiniens qui ont été chassés de chez eux ou qui ont fui lors de la guerre de 1948, à la création d'Israël, ainsi qu'a leurs descendants. Israël et les États-Unis s'opposent au fait que les Palestiniens puissent transmettre le statut de réfugié à leurs enfants, souhaitant réduire le nombre de personnes bénéficiant d'une aide de l'Unrwa, ce que les Palestiniens dénoncent comme une violation de leurs droits.

M. Netanyahu a contesté le nombre de réfugiés palestiniens inscrits à l'Unrwa, rappelant que son pays a accueilli des réfugiés du monde entier, dont des rescapés de la Shoah et des juifs "déracinés" des pays arabes en 1948, lors de la première guerre israélo-arabe.

"Des centaines de milliers de juifs sont venus comme réfugiés, sans aucun bien et nous ne les avons pas laissé être des réfugiés, ils sont devenus des citoyens égaux en droits dans notre pays", a ajouté le Premier ministre israélien. Les réfugiés palestiniens en Liban et Jordanie n'ont pas le même statut ni les mêmes droits que les citoyens de ces pays.

L'Unrwa "perpétue la situation des réfugiés au lieu de chercher à la résoudre", a-t-il ajouté. "Il faut mettre fin à cette situation et utiliser l'argent pour aider vraiment à la réhabilitation des réfugiés", a-t-il dit.

Samedi, les Palestiniens ont violemment critiqué la décision américaine d’abandonner tout financement de l’agence de l’ONU pour les réfugiés (Unrwa), dont l'aide à des millions de personnes se retrouve en péril.

Israël, par le biais d'un responsable du bureau de M. Netanyahu, avait exprimé son "soutien" à la décision de Washington.

Le "droit au retour" des réfugiés palestiniens disséminés en Cisjordanie occupée, à Gaza et dans d'autres pays de la région tels que la Jordanie, le Liban et la Syrie, constitue un élément clé d'éventuelles négociations avec Israël, pour les dirigeants palestiniens.

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