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Plus de 500 passagers d'un vol examinés un à un à leur atterrissage à New York en raison d'une alerte santé

Plus de 500 personnes à bord d'un vol Emirates ont été examinées par des équipes médicales à leur arrivée à New York mercredi matin, et dix d'entre elles ont dû être hospitalisées, ont indiqué la compagnie aérienne et les autorités locales.

La compagnie du Golfe a précisé dans un tweet que les 10 personnes --trois passagers et sept membres d'équipage-- du vol EK203 en provenance de Dubaï, arrivé à 09H10 à New York (15H10, heure belge), étaient "malades et (avaient été) transférées à l'hôpital" après l'atterrissage de l'appareil à l'aéroport John F. Kennedy.

Emirates n'a pas précisé de quoi elles étaient potentiellement atteintes.

Des équipes médicales sont montées à bord et ont examiné les passagers "un à un" pour repérer d'éventuels symptômes et décider de les laisser ou non débarquer, a expliqué Eric Phillips, porte-parole du maire de New York.

Ces équipes ont fait des analyses sur les passagers malades pour déterminer la cause de la maladie. "Les symptômes pointent vers la grippe", a-t-il précisé dans un tweet.

Une partie des personnes à bord arrivait de La Mecque, où la maladie sévit en ce moment.

Près de 2,4 millions de fidèles ont participé à partir du 19 août au pèlerinage annuel à La Mecque, un des rassemblements religieux les plus importants au monde.

Tous les autres passagers avaient désembarqué mercredi après-midi, selon Emirates.

La compagnie a indiqué avoir récupéré son appareil, qui devait effectuer un nouveau vol commercial vers Dubaï en fin d'après-midi.

La chaîne de télévision américaine ABC, qui avait initialement évoqué plusieurs dizaines de passagers malades, a diffusé des images montrant des véhicules d'urgence se garant sur le tarmac à proximité de l'appareil.

L'agence Port Authority, qui gère les aéroports new-yorkais, n'a pas utilisé le terme de "quarantaine", mais a confirmé que l'avion avait été temporairement conduit "à distance du terminal" pour que les équipes médicales des Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) puissent "monter à bord et évaluer la situation".

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