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Plus de rapatriements de personnes décédées vers le Maroc

(Belga) Le rapatriement des personnes décédées vers le Maroc n'est plus possible, a indiqué mardi le président de l'Exécutif des Musulmans de Belgique (EMB), Mehmet Üstün. "Dans ce cas, il est parfaitement légitime d'enterrer le défunt dans les cimetières publics et, plus particulièrement, dans les parcelles réservées aux musulmans", indiquait un communiqué du Conseil des théologiens à la mi-mars.

Selon M. Üstün, le Maroc a interdit le rapatriement des personnes décédées à l'étranger. Le Conseil des théologiens précise toutefois que le corps peut être transféré au Maroc à une date ultérieure, "si la loi du pays le permet". Cela serait, par contre, toujours possible vers la Turquie, bien qu'aucune famille ne soit autorisée à faire le trajet. De nombreuses familles, dont un membre a des racines turques ou marocaines est décédé, sont concernées et doivent organiser des funérailles en Belgique. "Sachez que seuls les actes de quelqu'un le rendent honorable et non la terre du cimetière dans lequel il est enterré", a encore souligné l'EMB. "Si une personne est décédée des suites du covid-19, il suffit qu'une seule personne soit présente à la cérémonie funéraire pour dire la prière, généralement l'imam", a expliqué M. Üstün. Les membres de la famille proche peuvent encore être présents conformément aux mesures de distanciation, mais les amis, connaissances et parents éloignés n'y sont pas autorisés. Le conseil a recommandé que le rituel de purification soit effectué avec du sable et que le défunt soit enveloppé dans un linceul avec les vêtements qu'il portait au moment du décès. "Après trois jours à la morgue, le virus ne survit pas. Un lavage rituel peut donc toujours avoir lieu, tant que l'hôpital le permet", a poursuivi M. Üstün. (Belga)

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