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Quatre soldats ukrainiens tués dans l'Est, malgré une trêve

Quatre soldats ukrainiens ont été tués mardi lors d'une attaque de séparatistes pro-russes dans l'Est du pays, le bilan le plus lourd depuis le début d'une nouvelle trêve il y a deux semaines, ont annoncé les autorités ukrainiennes.

Les quatre hommes sont morts lors d'une attaque au lance-roquettes près du village de Pavlopil, proche du port stratégique de Marioupol contrôlé par Kiev, a précisé le secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense Oleksandre Daniliouk.

Le président ukrainien Volodomyr Zelensky a dénoncé une tentative de "saper" les efforts de paix de Kiev et a appelé les dirigeants russe, français et allemand à se "réunir au plus vite pour reprendre les négociations".

"Nous n'allons pas cesser notre travail pour mettre fin aux hostilités ni ne laisserons sans réponse toute attaque contre nos militaires", a ajouté le chef d'Etat ukrainien sur son compte Facebook.

Il s'agit des combats les plus sanglants depuis l'entrée en vigueur d'une nouvelle trêve, le 21 juillet.

Des séparatistes prorusses ont également fait feu pendant près d'une heure sur des positions ukrainiennes près du village de Bogdanivka, à une trentaine de kilomètres au sud de la grande ville rebelle de Donetsk, a indiqué l'armée ukrainienne.

Selon la même source, les assaillants ont fait usage de véhicules d'infanterie blindés, de lance-roquettes, de mitrailleuses et d'armes légères.

Depuis avril 2014, près de 13.000 personnes sont mortes dans l'Est de l'Ukraine, où un conflit contre des séparatistes pro-russes a éclaté après le soulèvement populaire du Maïdan ayant conduit au départ d'un gouvernement pro-russe à Kiev, suivi de l'annexion de la péninsule ukrainienne de Crimée par Moscou.

L'Ukraine et ses alliés occidentaux accusent la Russie de soutenir militairement les séparatistes des régions de Donetsk et Lougansk, ce qu'elle a toujours démenti, malgré de nombreuses preuves. Après les accords de Minsk II en février 2015, les combats ont baissé en intensité mais continuent de faire régulièrement des victimes.

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