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RDC: l'opposant Katumbi veut récupérer son passeport congolais

(Belga) L'opposant congolais en exil Moïse Katumbi a entamé des démarches pour récupérer son passeport congolais auprès de l'ambassade de la République démocratique du Congo en Belgique, a indiqué jeudi son porte-parole.

Les autorités gouvernementales et judiciaires congolaises ont accusé M. Katumbi "d'usurpation de la nationalité congolaise", pour avoir acquis la nationalité italienne. Ce qu'il a toujours nié. Selon la loi congolaise, tout Congolais qui opte pour la nationalité d'un autre pays cesse d'être considéré comme Congolais. "Hier (mercredi), notre président @moise_katumbi était à l'Ambassade #RDC à Bruxelles pour entamer les démarches en vue de récupérer son passeport" congolais", écrit dans un tweet le porte-parole de M. Katumbi, Olivier Kamitatu. M. Katumbi, selon lui, a été "injustement privé de ce passeport jusque-là, il doit être rétabli dans ce droit élémentaire dont jouit tout citoyen congolais". "Ce déni de droit s'expliquait par le harcèlement politique, judiciaire et physique de l'ancien régime congolais envers Moïse Katumbi", a indiqué M. Kamitatu. Mais, "à ce stade, aucune date pour le retour au pays n'a été arrêtée. Les conditions politiques et sécuritaires ne sont pas remplies", a-t-il expliqué, ajoutant que M. Katumbi et ses partisans vont poursuivre leur combat au sein de l'opposition. M. Katumbi et un autre poids lourd de l'opposition, l'ancien vice-président Jean-Pierre Bemba, avaient soutenu la candidature de Martin Fayulu à la présidentielle de décembre contre Félix Tshisekedi et Emmanuel Ramazani, dauphin désigné par le président sortant Joseph Kabila. Ex-allié de taille du président honoraire Joseph Kabila, l'ex gouverneur du Katanga Moïse Katumbi est passé en 2015 à l'opposition. Il a quitté la RDC en mai 2016 pour des raisons médicales en plein démêlés judiciaires. Il a été condamné en son absence à trois ans de prison dans une affaire immobilière dont il conteste tout fondement. Les dirigeants du régime Kabila qui promettaient de l'arrêter à sa descente d'avion en RDC, le poursuivaient également dans une autre affaire de recrutement de mercenaires. Candidat déclaré à la présidentielle, il n'avait pu déposer son dossier de candidature, accusant les autorités de l'avoir empêché de passer la frontière pour le faire dans les délais. (Belga)

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