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Reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle à la Réunion après Berguitta

La reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle a été publiée jeudi au journal officiel pour les communes de La Réunion touchées par des inondations, coulées de boue et mouvements de terrains après le passage de la tempête tropicale Berguitta en janvier.

Berguitta, qui a frappé La Réunion les 17 et 18 janvier, est "l'une des catastrophes climatiques majeures" de l'île, avaient indiqué les sept députés de la Réunion dans un communiqué commun, réclamant "un traitement rapide des indemnisations".

Le gouvernement avait alors promis une procédure accélérée pour la reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle.

Les 17 et 18 janvier, les pluies diluviennes qui se sont abattues sur le sud, le sud-ouest et une partie de l'est de l'île, ont provoqué la crue impressionnante de plusieurs cours d'eau entraînant des inondations, des coulées de boue, et des éboulements.

L'état de catastrophe naturelle est reconnu pour "inondations et coulée de boue" pour les communes des Avirons, L'Etang-Salé, Petite-Ile, Saint-Joseph, Saint-Leu, Saint-Louis, Saint-Pierre et Le Tampon.

L'état de catastrophe naturelle pour "mouvements de terrain" est aussi reconnu pour toutes ces communes, ainsi que pour la commune de Cilaos, située dans le cirque du même nom (centre), et dont la population est actuellement bloquée par un éboulement sur la seule route qui rejoint le littoral.

Dans un courrier de jeudi en réponse aux sept députés, dont l'AFP a eu copie, le Premier ministre Edouard Philippe a dit "la volonté du gouvernement de pouvoir constater l'état de catastrophe naturelle pour les communes qui auront pu produire" les éléments nécessaires (rapports et expertises) "avant la fin du mois de janvier".

Il rappelle en outre que la ministre des Outre-mer Annick Girardin a aussi lancé une procédure permettant d'ouvrir le recours au fonds de secours aux victimes de la tempête Berguitta. Ce fonds de secours "intervient en particulier à destination des agriculteurs qui ont été sévèrement touchés par l'événement".

La chambre d'agriculture a chiffré les dégâts du secteur agricole à 16 millions d'euros.

Dans un communiqué, le député LR David Lorion salue une "décision importante pour venir en aide aux victimes de cette catastrophe", jugeant que le courrier du Premier ministre "apporte des éléments d'encouragement et de prise en considération de la situation".

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