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Rugby: la fédération néo-zélandaise, affaiblie par le coronavirus, réduit les salaires

La Fédération néo-zélandaise de rugby, New Zealand Rugby, a annoncé mercredi qu'elle allait réduire les salaires de ses dirigeants et de son personnel administratif en prévision de la baisse de ses recettes provoquée par la pandémie de coronavirus.

"C'est une période incroyablement difficile, nous avons des gens fantastiques qui, à travers le pays, vivent une période compliquée d'un point de vue financier en ce moment", a reconnu le directeur général de New Zealand Rugby Mark Robinson.

Les réductions de salaires de 40% portent sur les trois prochains mois, a précisé le dirigeant. "Des discussions sont en cours avec les joueurs", a-t-il ajouté, sans donné plus de précisions.

Selon Mark Robinson, si le scénario le plus pessimiste se produit avec l'annulation de toutes les rencontres du Super Rugby, le championnat de clubs de l'hémisphère Sud, et des test-matchs des All Blacks, la fédération néo-zélandaise enregistrerait un manque à gagner de 100 millions de dollars néo-zélandais (54 millions d'euros).

Comme la fédération australienne, qui a mis 75% de son personnel administratif au chômage partiel mardi, New Zealand Rugby a contacté la fédération internationale, World Rugby, pour demander une aide financière.

"Ils sont en train de recueillir le plus d'informations possibles, une fois qu'ils auront tout analysé, j'imagine qu'ils reviendront vers nous avec quelques idées", a espéré Mark Robinson.

En attendant, New Zealand Rugby a alloué une aide d'urgence de 250.000 dollars néo-zélandais à chacune des cinq franchises qui évoluent en Super Rugby pour leur permettre de boucler les trois prochains mois.

"Ces décisions doivent permettre de protéger le coeur des équipes du Super Rugby, de façon à ce qu'elles puissent repartir si le championnat reprend plus tard cette année", a-t-il ajouté.

Le rubgy, comme d'autres sports, traverse une crise grave en raison de la pandémie du coronavirus. La Fédération américaine a déposé le bilan mardi, tandis qu'au pays de Galles, en Angleterre et Ecosse, les dirigeants et sélectionneurs ont accepté des réductions ou reports de salaires.

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