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Séoul ne qualifie plus Pyongyang d'"ennemi" dans un rapport officiel

La Corée du Sud ne qualifie plus le Nord d'ennemi dans la dernière édition d'un rapport militaire bisannuel publié mardi, alors que la péninsule connaît depuis un an une remarquable détente.

La Guerre de Corée (1950-1953) s'était arrêtée sur un armistice, et non sur un traité de paix, ce qui fait que le Nord et le Sud demeurent techniquement en état de guerre.

Pendant des années, les Etats-Unis et la Corée du Sud ont mené des manoeuvres militaires de grande ampleur pour se préparer à une attaque nord-coréenne, et Pyongyang a maintes fois menacé de réduire Séoul en cendres.

Mais les relations entre le Nord et le Sud se sont nettement améliorée depuis janvier 2017, une détente qui a notamment été marquée par trois recontres entre le président sud-coréen Moon Jae-in -notoirement partisan du dialogue- et le leader nord-coréen Kim Jong Un.

Le rapport, qui fixe les objectifs de la Corée du Sud en matière de défense pour les deux années qui viennent, indique que "toute force extérieure" menaçant la souveraineté ou le territoire sud-coréen devrait être considérée comme un ennemi.

Il décrit aussi les armes de destruction massive de Pyongyang comme une menace mais n'emploie pas ce terme au sujet des provocations militaires ou des cyberattaques nord-coréennes.

Dans son précédent rapport, Séoul expliquait que Pyongyang posait "des menaces majeures" pour la sécurité nationale. "Le régime nord-coréen et son armée demeureront un ennemi" tant que ces menaces dureront, ajoutait la Corée du Sud.

Ce nouveau rapport relève que les trois sommets intercoréens et la rencontre entre M. Kim et le président américain Donald Trump ont créé "un nouvel environnement en matière de sécurité pour la dénucléarisation complète et la paix sur la péninsule coréenne."

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