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Syrie: discussions à Astana entre Russie, Iran et Turquie

Les ministres des Affaires étrangères de Russie, d'Iran et de Turquie s'entretiennent vendredi de la situation en Syrie à Astana, la capitale du Kazakhstan, a-t-on appris de sources officielles.

"La situation sur le terrain sera examinée" au cours de ces nouvelles discussions, ainsi que "les succès et les difficultés dans le processus de désescalade", a annoncé dans un communiqué le ministère russe des Affaires étrangères.

Un porte-parole du ministère des Affaires étrangères du Kazakhstan a confirmé que les entretiens des ministres russe Sergueï Lavrov, iranien Mohammad Javad Zarif et turc Mevlut Cavusoglu avaient commencé comme prévu à 05H00 GMT.

La crise humanitaire dans la Ghouta orientale, zone proche de Damas que les forces syriennes soutenues militairement par la Russie s'efforcent depuis un mois de reprendre aux groupes rebelles, devrait être discutée.

Le processus d'Astana réunit la Russie et l'Iran, alliés du pouvoir syrien, et la Turquie, soutien des rebelles. Ces pays ont organisé pour la première fois en janvier 2017, sans implication de Washington, des discussions réunissant, dans la capitale kazakhe, des représentants de Damas et une délégation rebelle.

De nombreuses réunions ont eu lieu depuis, la plupart impliquant des délégations du gouvernement syrien et de l'opposition.

Le processus d'Astana a notamment abouti à un accord sur la création en Syrie de quatre "zones de désescalade" qui ont parfois permis une diminution des violences.

La précédente rencontre entre les trois parrains s'était tenue les 21 et 22 décembre dans la capitale kazakhe, sans véritables avancées vers une solution du conflit syrien.

La rencontre ministérielle tripartite de vendredi se déroule sans observateurs et sans parties syriennes. Elle doit entre autres servir à préparer un sommet auquel participeront les présidents des trois pays le 4 avril à Istanbul.

L'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, qui était invité aux discussions de vendredi, n'a pu se rendre à Astana pour cause de maladie, a annoncé son bureau jeudi, indiquant qu'il serait remplacé par son adjoint Ramzi Ezzedine Ramzi.

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