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Syrie: la trêve humanitaire entre en vigueur à Alep, la Russie et le régime syrien accusés par Amnesty international

La Russie est accusée, tout comme le régime syrien, par Amnesty international, d'utiliser sur place des armes interdites. Des accusations qui s’appuient sur ces images que vous allez voir maintenant. Reportage de Sung-Shim Courier.

De la ville syrienne d’Alep, il ne reste plus que des ruines. Ce film tourné avec un drone par Amnesty international montre une cité dévastée. Les images satellites montrent que 110 sites ont été touchés en deux semaines, suite aux bombardements intenses russes et syriens.

Amnesty international affirme que des bombes à fragmentation russes ont été utilisées dans ces raids sur l’est de la ville. Ces armes, particulièrement meurtrières pour les civils, sont interdites par des conventions internationales. Des informations dévoilées alors que commence la trêve humanitaire décrétée par Moscou pour permettre aux habitants et aux rebelles de quitter la métropole après plusieurs semaines d’une offensive visant les quartiers rebelles, et qui a tué des centaines de civils.


"Une ville martyre"

"Chère famille des quartiers de l’est d’Alep. Les gouvernements syriens et russes annoncent une trêve humanitaire. Le 20, 21 et 22 octobre 2016, de 8h à 16h pour évacuer les patients et les blessés", déclarent les autorités locales.

Hier soir, Angela Merkel et François Hollande ont rencontré le président Vladimir Poutine et brandit la menace de sanction contre la Russie. "Ce qui se passe à Alep est véritablement un crime de guerre et ce qui se passe à Alep c’est, une fois encore, l’image d’une ville martyre", a déclaré le chef d'état français. 

Ce matin, des combats et des tirs ont eu lieu dans des couloirs humanitaires définis par Moscou juste après le début de la trêve.

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