Accueil Actu

Thaïlande: le palais publie de rares images de la concubine officielle.

Le palais royal a publié de nombreux clichés de la concubine officielle du roi de Thaïlande, intronisée fin juillet, une rare fenêtre sur la monarchie thaïlandaise habituellement très secrète.

Dans la soixantaine d'images diffusées et largement reprises dans les médias locaux lundi, la concubine Sineenat apparaît aux côtés du monarque, tous deux en tenue décontractée, en blouson militaire et jean, ou bien en robe traditionnelle tenant la main du roi qui a revêtu ses vêtements d'apparat.

Les images montrent aussi Sineenat en train de s'entraîner au tir, de piloter un avion ou de se préparer à sauter en parachute.

Rama X lui a décerné le 28 juillet, jour de son 67e anniversaire, le titre de "Chao Khun Phra", officialisant cette ancienne infirmière de 34 ans comme concubine.

La dernière fois qu’un souverain avait intronisé une concubine en Thaïlande remonte à 1921, à l’époque où le pays s’appelait encore le Royaume de Siam.

Sineenat a suivi une formation de pilote de l'armée de l'air et a gravi les échelons pour devenir major-général en mai dernier, selon la biographie diffusée par le palais.

Elle est l'une des membres de l'unité des gardes royaux et a assisté en mai aux cérémonies du couronnement du roi, deux ans après le décès de son père Bhumibol.

Maha Vajiralongkorn est l'un des monarques les plus riches du monde. Il passe une grande partie de son temps en Allemagne, d'où il aime à piloter son Boeing 737. Rama X cultive le mystère, n'apparaissant que très rarement en public, contrairement à son père.

Ses absences répétées ne l'empêchent pas d'être très investi dans les affaires de la monarchie, qu'il a profondément remodelée depuis 2016.

Divorcé trois fois, il avait crée la surprise trois jours avant son couronnement, en annonçant son mariage avec sa compagne de longue date, Suthida, ancienne hôtesse de l'air et garde du corps du monarque, faisant d'elle la nouvelle reine du royaume.

Le roi et sa famille sont protégés par une loi de lèse-majesté les plus sévères du monde, qui prévoit de trois à quinze ans de prison pour quiconque diffame ou insulte le roi et sa famille.

À lire aussi

Sélectionné pour vous