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Trump dit "envisager sérieusement" de témoigner devant la commission de la Chambre

(Belga) Donald Trump a annoncé lundi "envisager sérieusement" de témoigner dans le cadre de l'enquête en destitution qui le vise à la Chambre des représentants, comme lui a demandé l'opposition démocrate.

La chef des démocrates au Congrès, Nancy Pelosi "la nerveuse", a suggéré "que je témoigne dans l'enquête bidon en destitution. Elle a même dit que je pourrais le faire par écrit", a tweeté le président américain. "Même si je n'ai rien fait de mal et n'aime pas apporter de crédit à cette parodie de justice, j'aime cette idée et, afin que le Congrès puisse de nouveau se concentrer (sur son rôle législatif, ndlr), je vais envisager sérieusement" de témoigner, a-t-il ajouté. Mme Pelosi avait reproché la veille au milliardaire républicain de critiquer l'enquête sur les réseaux sociaux. "S'il n'est pas d'accord avec ce qu'il entend, il ne devrait pas tweeter, il devrait venir devant la commission et témoigner sous serment", avait-elle déclaré sur la chaîne CBS. "Il peut aussi le faire par écrit, il a les moyens de défendre son dossier", avait ajouté Mme Pelosi. Donald Trump est soupçonné d'avoir abusé de ses pouvoirs à des fins personnelles en demandant à l'Ukraine d'enquêter sur le démocrate Joe Biden, qui pourrait l'affronter lors de la présidentielle de 2020. Les démocrates ont ouvert une enquête à la Chambre des représentants qu'ils contrôlent afin de déterminer s'il a exercé des pressions sur Kiev pour parvenir à ses fins, notamment en gelant une aide militaire cruciale pour ce pays en guerre avec la Russie. Après six semaines d'auditions à huis clos, ils ont commencé la semaine dernière à interroger publiquement plusieurs témoins, qui ont décrit les efforts déployés en Ukraine par Rudy Giuliani, l'avocat personnel du président, en marge des canaux officiels de la diplomatie américaine. Huit autres témoins sont attendus cette semaine, dont l'ancien ambassadeur américain auprès de l'Union européenne Gordon Sondland, qui discutait directement avec le président. Mais la Maison Blanche a interdit aux proches conseillers de Donald Trump de répondre aux injonctions parlementaires et de fournir les documents réclamés. (Belga)

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