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Trump tweete: "Les options militaires sont en place et prêtes à l'emploi"

L'escalade verbale s'est poursuivie ce vendredi entre Washington et Pyongyang, après de nouvelles menaces de Donald Trump de recourir à la force contre la Corée du Nord, alimentant une inquiétude internationale grandissante sur les risques d'un conflit armé.

"Les solutions militaires sont maintenant complètement en place, et prêtes à l'emploi, si la Corée du Nord se comporte imprudemment", a déclaré vendredi le président américain sur son compte Twitter. "J'espère que Kim Jong-Un trouvera une autre voie!", a-t-il ajouté.


La réponse de la Corée du Nord

Pyongyang, dans le même temps, qualifiait Donald Trump d'"odieux fanatique de la guerre nucléaire" par la voix de l'agence officielle nord-coréenne KCNA. "Trump est en train de mener la situation dans la péninsule coréenne au bord d'une guerre nucléaire", a ajouté KCNA.


Inquiétude à travers le monde

Face à une surenchère sans précédent entre Washington et Pyongyang, la Chine a tenté vendredi, de faire retomber la fièvre. Pékin a enjoint aux Etats-Unis et à la Corée du Nord de "faire preuve de prudence" et a exhorté Pyongyang à éviter les "démonstrations de force".

"Nous appelons toutes les parties à faire preuve de prudence dans leurs mots et leurs actions, et à agir davantage pour apaiser les tensions", a déclaré Geng Shuang, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

Cette montée des tensions entre les Etats-Unis et la Corée du Nord pèse sur les marchés financiers et inquiète de nombreux dirigeants mondiaux. "Je ne vois pas de solution militaire à ce conflit (...) Je considère l'escalade verbale comme une mauvaise réponse", a mis en garde vendredi la chancelière allemande Angela Merkel.

La nervosité a également gagné Moscou où le chef le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov s'est dit "très inquiet" des risques de conflit "très élevés" entre les Etats-Unis et la Corée du nord.

"Il est clairement temps pour toutes les parties de se concentrer sur les moyens de faire baisser les tensions", a renchéri Stéphane Dujarric, le porte-parole du secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres.

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