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Twitter: cachez ce troll que je ne saurais voir

Twitter a promis une nouvelle fois mardi de mieux lutter contre les "trolls", ces trublions des réseaux sociaux qui commentent à tout-va, de façon souvent humoristique mais aussi moqueuse voire haineuse.

Le réseau explique analyser désormais les "comportements" typiques des trolls pour les faire taire et pas seulement le contenu de leurs messages, a-t-il expliqué, dans une énième illustration de ses efforts pour limiter, comme Facebook, les contenus litigieux ou négatifs sur sa plateforme, qu'ils proviennent de vraies personnes ou de systèmes automatiques ("bots").

Certains "comportements de type +troll+ sont drôles" ou "humoristiques" mais "ce dont nous parlons aujourd'hui ce sont (ceux) qui déforment et perturbent" le fil des conversations sur Twitter, a expliqué le groupe sur son blog officiel.

Le défi est maintenant de déceler des "comportements perturbateurs qui n'enfreignent pas (forcément) nos conditions d'utilisation mais affectent de façon négative" la qualité des discussions.

Désormais, même si les messages n'enfreignent pas les politiques de Twitter mais s'apparentent à des "comportements de type troll", le réseau social se servira de ces indices pour les rendre moins visibles dans le fils de discussions et dans les résultats de recherche.

Twitter, qui reconnait qu'il y a encore du "travail", assure que cette nouvelle approche anti-trolls a permis selon de premiers tests de réduire de 8% les signalements d'abus dans les fils de conversation et de 4% dans la recherche.

Parmi les indices plaidant en faveur d'un comportement de "type troll": si un compte n'a pas confirmé son adresse mail, si la même personne utilise plusieurs comptes simultanément, tweetant en rafale, ou mentionnant des comptes qui ne les suivent pas, ou tout comportement qui pourrait évoquer une "attaque coordonnée".

Ces schémas sont aussi typiques des "bots", ces robots qui inondent les réseaux sociaux de messages, largement mis en cause dans les tentatives de manipulation politique via les réseaux sociaux, souvent attribuées à la Russie.

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