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Un bébé évacué par un soldat en Afghanistan: voici ce qui est arrivé après cette scène

Des dizaines de milliers de personnes tentent désespérément de fuir l'Afghanistan alors que les insurgés talibans ont pris le pouvoir dans le pays. Les opérations d'évacuation de Kaboul se poursuivent dans des conditions chaotiques pour aider Afghans et étrangers à quitter le pays.

Une vidéo publiée sur Twitter est devenue virale. Elle montre un bébé tendu par un homme dans une foule vers un militaire américain qui le hisse au-dessus d'un mur surmonté de fils barbelés.

"Un parent a demandé aux Marines de prendre soin du bébé car le bébé était malade", a expliqué le porte-parole du Pentagone. "Alors le Marine que vous voyez tendre le bras au-dessus du mur l'a amené dans un hôpital norvégien qui se trouve à l'aéroport. Ils ont soigné l'enfant et l'ont rendu à son père", a-t-il raconté.


 
L'armée américaine a publié vendredi un florilège de photographies montrant ses militaires prenant soin de bébés et de jeunes enfants afghans à l'aéroport de Kaboul. Lourdement équipé, portant son casque, un GI sourit à un bébé qu'il serre dans les bras. Sur une autre, deux femmes militaires portent des bébés dans les bras.


Les talibans accusent les Etats-Unis d'être responsables du chaos

Quelque 6.000 militaires américains armés ont le contrôle de l'aéroport de Kaboul, tandis que leurs ennemis jurés talibans patrouillent les rues alentours, empêchant beaucoup d'Afghans de parvenir à l'aéroport congestionné. 

Sept civils afghans sont morts dans le chaos qui règne à l'aéroport et de plus en plus d'enfants semblent être perdus ou portés disparus dans les scènes de détresse. 

Selon les talibans, ce sont les États-Unis qui sont responsables de cette situation dramatique. "L'Amérique, avec toute sa puissance et ses équipements (...), a échoué à ramener l'ordre à l'aéroport. Il y a la paix et le calme dans tout le pays, mais il n'y a que le chaos à l'aéroport de Kaboul (...) Cela doit cesser le plus tôt possible", a déclaré ce responsable, Amir Khan Mutaqi.

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