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Un commandant iranien affirme que Netanyahu sera forcé de fuir Israël à la nage

Le numéro deux des Gardiens de la Révolution iraniens, l'armée d'élite du régime, a estimé vendredi que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu devrait "s'entraîner à nager dans la mer Méditerranée" car il pourrait, selon lui, être forcé à s'enfuir de son pays.

"Je dis au Premier ministre du régime sioniste de s'entraîner à nager dans la Méditerranée car bientôt vous n'aurez pas d'autre choix que de vous enfuir par la mer", a déclaré le général de brigade Hossein Salami, selon l'agence de presse iranienne Fars, proche des conservateurs.

Lors d'un rassemblement à Ispahan (centre) des volontaires du Bassidj, une milice islamique placée sous l'autorité du guide suprême iranien, M. Salami a affirmé qu'Israël pourrait être détruit par le Hezbollah libanais, une organisation soutenue par Téhéran.

"Ils (les Israéliens) ne constituent pas un niveau de menace élevé pour nous, le Hezbollah suffirait à les détruire", a-t-il déclaré.

L'Iran ne reconnaît pas Israël et le rejet de ce pays a été au centre de la politique du gouvernement iranien depuis la Révolution islamique de 1979.

Si ses responsables affirment régulièrement qu'Israël cessera bientôt d'exister, ils préfèrent rester prudents en ne déclarant pas clairement que cette disparition serait le fait d'une attaque iranienne.

"Si Dieu le veut, il n'y aura plus rien qui s'appellera 'régime sioniste' d'ici 25 ans dans la région", avait estimé le guide suprême iranien, Ali Khamenei, en 2015, une prédiction souvent reprise depuis par les partisans iraniens d'une ligne dure contre Israël.

En septembre, M. Netanyahu a accusé l'Iran, depuis la tribune de l'ONU, d'abriter un "site de stockage atomique secret" à Téhéran. Il a promis de ne jamais "laisser un régime appelant à notre destruction développer des armes nucléaires. Pas maintenant, pas dans 10 ans, jamais."

Les tensions entre Israël et l'Iran se sont intensifiées depuis que Téhéran s'est engagé dans le conflit syrien au côté des autorités de Damas, qu'il soutient militairement dans sa guerre contre les rebelles et les jihadistes.

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