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Un observateur belge des élections boliviennes dénonce avoir subi des pressions

(Belga) Le Belge Maxime Ramirez, qui participe à la mission d'observation internationale des élections générales de dimanche en Bolivie, dénonce des pressions subies à son arrivée dans le pays. Le mouvement Demain, dont il est membre, se dit "inquiet" pour son "intégrité physique", a-t-il fait savoir dimanche.

La mission a été accréditée par l'autorité électorale bolivienne, mais ses membres "ont été harcelés et menacés dès leur arrivée par les 'services de sécurité'", dénonce le mouvement. D'autres observateurs internationaux rapportent également des pressions. Le député argentin Federico Fagioli a dénoncé avoir été détenu vendredi en arrivant en Bolivie, ce que le ministre de l'Intérieur bolivien, Arturo Murillo, a nié, écrit l'agence de presse EFE. Le parlementaire a depuis été libéré. Le ministre Murillo avait suscité la polémique plus tôt dans la semaine en menaçant d'expulser les observateurs internationaux qui provoqueraient des violences durant les élections, rapportent différents médias locaux. "Plus il y a d'observateurs, mieux c'est pour tout le monde. Nous mettons en garde les agitateurs et les personnes qui cherchent à susciter la violence, ils ne sont pas les bienvenus. Nous les mettons dans un avion ou derrière les barreaux. Tenez-vous bien, nous savons qui vous êtes et où vous êtes", a-t-il écrit sur Twitter. La Bolivie est en crise politique depuis près d'un an. Les Boliviens doivent entre autres élire leur président, dimanche, après la démission en novembre 2019 d'Evo Morales, au pouvoir depuis 2006, à la suite de plusieurs semaines de protestations contre sa réélection. (Belga)

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