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Universités: Edouard Philippe promet "la fermeté" pour le bon déroulé des examens

Le Premier ministre Edouard Philippe a promis mercredi de réagir "avec fermeté" chaque fois que l'organisation des examens sera ciblée par "des petits groupes radicaux", pour que les examens "se déroulent dans de bonnes conditions".

"L'université est un lieu ouvert, de débat, c'est son histoire et sa nature", mais "je veux dire tout aussi clairement que chaque fois que des espaces universitaires seront confisqués par des petits groupes radicaux, chaque fois que l'organisation des examens sera ciblée, nous répondrons avec fermeté", a déclaré le chef du gouvernement.

"Nous ferons en sorte que les examens se déroulent dans de bonnes conditions", a-t-il ajouté à l'issue d'un point d'étape à Matignon sur la mise en oeuvre de la loi qui modifie les modalités d'accès à l'université, avec la ministre de l'Enseignement supérieur Frédérique Vidal et des représentants de la Conférence des présidents d'université (CPU).

Mercredi matin, la police a évacué des bâtiments de l'université de Lorraine, à Metz et Nancy, bloqués par des étudiants et des militants opposés à la loi de Frédérique Vidal. Le nombre d'occupants sur place était peu élevé en raison des vacances.

La police était également intervenue lundi à l'université Paul-Valéry de Montpellier, sur un site également quasi désert à cause des vacances, trois jours après avoir levé le blocage du site parisien de Tolbiac, qui dépend de Paris-1.

Edouard Philippe a par ailleurs assuré que Parcoursup, la plateforme d'inscription des voeux des futurs bacheliers pour les études supérieures, "va réussir", selon "les premières indications" dont le ministère de l'Enseignement supérieur dispose.

Les futurs bacheliers et étudiants en réorientation avaient jusqu'à fin mars pour inscrire leurs voeux et les réponses sont attendues à partir du 22 mai. Parcoursup a succédé à APB.

Les principaux acteurs du secteur vont à nouveau se rencontrer, en vue d'annonces du gouvernement prévues fin juin, notamment sur les moyens et les places supplémentaires, a ajouté le Premier ministre.

Il a signalé une demande "plus forte qu'anticipé" en BTS et DUT, sur la base des voeux formulés cette année par les candidats.

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