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Violences du 1er-Mai: 7 suspects présentés à un juge en vue d'une mise en examen

Sept personnes interpellées pour des dégradations commises après la manifestation du 1er-Mai vont être présentées vendredi à un juge d'instruction en vue d'une éventuelle mise en examen, a annoncé le parquet de Paris.

Ces suspects sont déférés dans le cadre d'une information judiciaire ouverte vendredi par le parquet pour "dégradations en réunion" et "participation à un groupement formé en vue de commettre des violences ou des dégradations". Le ministère public a requis leur placement en détention provisoire.

Tous sont soupçonnés d'avoir commis des dégradations dans une agence bancaire et des magasins de vêtements dans le IIIe arrondissement de Paris au cours de la soirée, après le défilé du 1er-Mai, selon une source proche de l'enquête.

Par ailleurs, douze suspects vont être jugés vendredi en comparution immédiate et deux autres ont été convoqués pour un procès à une date ultérieure, a précisé le parquet. Ils ont été placés sous contrôle judiciaire.

Enfin, treize personnes devaient se voir notifier vendredi un rappel à la loi par un délégué du procureur.

Ces 34 personnes étaient les derniers suspects encore entre les mains de la justice jeudi soir, sur les 102 personnes placées en garde à vue mardi à l'issue des violences.

Environ la moitié de ces personnes arrêtées avait été remise en liberté mercredi sans faire l'objet de poursuite. Parmi les suspects présentés au parquet à l'issue de leur garde à vue, six devaient être jugés jeudi en comparution immédiate mais ont obtenu le renvoi de leur procès, pour la plupart au 30 mai.

Les autres ont fait l'objet d'un rappel à la loi ou ont été remis en liberté le temps d'une enquête complémentaire.

Abribus saccagés, voitures brûlées, panneaux publicitaires et vitres de restaurants brisées: le traditionnel défilé du 1er-Mai avait été marqué par de nombreux heurts dans la capitale, attribués par les autorités à des militants de l'ultragauche.

Selon la préfecture de police, près de "1.200 black blocs" avaient jeté des projectiles sur les forces de l'ordre et causé des dégradations. Perturbé, le défilé des syndicats n'avait pas pu se dérouler comme prévu et le gouvernement s'est retrouvé sous le feu des critiques de l'opposition.

L'information judiciaire ouverte par le parquet vendredi est distincte de l'enquête qu'il a lancée mercredi pour "association de malfaiteurs" afin d'identifier les personnes ayant organisé ou encouragé les passages à l'acte.

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