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Manifestation d'extrême gauche contre des DRH à Paris: cinq gardes à vue après 41 interpellations

Cinq personnes ont été placées en garde à vue jeudi, sur les 41 interpellées après les violences lors d'un rassemblement non déclaré d'opposants aux ordonnances réformant le Code du travail, en marge d'un congrès de directeurs de ressources humaines à Paris, a-t-on appris de source judiciaire.

Jeudi matin, "environ 80" personnes de "la mouvance contestataire", dont "une trentaine était cagoulées", avaient dégradé sept véhicules en stationnement, dont trois ont été incendiés, au Bois de Boulogne, avait indiqué la préfecture de police dans un communiqué.

Quarante et une personnes avaient été arrêtées pour "jets de projectiles sur agents de la force publique, port d'arme prohibé, et participation à un attroupement en étant porteur d'une arme", a précisé le communiqué.

Seules cinq d'entre elles ont finalement été placées en garde à vue et une enquête a été confiée à la Sûreté territoriale de Paris pour "violences sur personne dépositaire de l'autorité publique et dégradations de biens privés par moyens dangereux pour les personnes", a indiqué la source judiciaire.

Le préfet de police Michel Delpuech a "fermement" condamné "ces agissements inadmissibles dont les auteurs devront répondre devant la justice".

Aucun "blessé n'est à déplorer parmi les forces de l'ordre", selon la préfecture de police.

Un collectif avait appelé à une "chasse aux DRH" à l'occasion de l'ouverture du congrès, consacré à la réforme du Code du travail. "Réservons le meilleur accueil à Muriel Pénicaud, la DRH de l'entreprise France", appelait le site consacré à cette "chasse".

La ministre du Travail Muriel Pénicaud devait intervenir jeudi matin, mais a dû annuler en raison d'un "impératif d'agenda" non lié à la manifestation, selon son cabinet.

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