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L'UCL abandonne les exemplaires en papier des TFE: 5 millions de feuilles économisées par an

L'UCLouvain a décidé de limiter le nombre d'exemplaires papier des travaux de fin d'étude. Chaque année les mémoires représentent 5 millions de pages imprimées, rien que pour l'UCL.

Étudiant en éducation physique, Romain défendra son mémoire dans un mois. Un travail de fin d’études imprimé en un seul exemplaire papier, contre 6 ou 7 il y a encore quelques années.

Romain l’a imprimé pour l’avoir dans sa bibliothèque et pour l’utiliser lors de la défense orale qui aura lieu à l’UCL fin juin, raconte-t-il. Une centaine d’euros économisés en frais d’impression pour chaque étudiant et une consommation de papier réduite de 80% depuis 2012 sur l’ensemble de l’université.

"C’est une démarche progressive qui au départ vient des étudiants eux-mêmes, explique Marc Francaux, prorecteur en charge du développement durable à l’UCL. La première chose a été d’imposer l’impression recto-verso, qui dive par deux, et puis on utilise du papier recyclé et du papier éco certifié. Et donc progressivement, on a réduit le nombre d’impressions."

Désormais, ce n’est plus dans une bibliothèque mais bien sur une plateforme informatique que les mémoires sont consultables.
"Un étudiant termine son travail et donc il doit se connecter au dépôt institutionnel de l’UCLouvain, il doit uploader son travail. Son travail, à ce moment-là, est accessible à la communauté", explique Marc Francaux. "Il peut évidemment, en accord avec son promoteur, restreindre certains accès", précise-t-il.

Le stockage informatique n’est pas neutre économiquement mais en limitant l’impression, l’université estime économiser 5 millions de feuilles par an. Si tout l’enseignement supérieur francophone faisait de même, 30 millions de feuilles ne sortiraient jamais de l’imprimante.

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