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Les refuges pour animaux sont SATURÉS depuis le déconfinement: "C'est ce qu'on appelle l'abandon Covid"

Depuis la fin du confinement, les refuges pour animaux sont à nouveau débordés. Depuis que le déconfinement est effectif, les abandons de chiens et de chats ont en effet fortement augmenté, notamment au refuge Sans Collier, situé à Perwez, dans le Brabant wallon.

Les arrivées se multiplient au refuge Sans Collier, situé à Perwez. Ce matin, c'est celle de Nina, un bichon de 9 ans. "C'est le chien de ma maman, explique Martine, venue déposer la chienne. Elle est hospitalisée et puis, elle va devoir être placée. La famille ne sait pas prendre le chien en charge." Le refuge Sans Collier est plus que complet.

Le refuge qui accueille chiens et chats compte 20% de félins en trop. Pourtant, pendant le confinement, les tendances étaient positives, avec des refuges qui se vidaient. Le taux d'occupation était diminué de moitié. "Ça s'explique tout simplement par le fait que l'une des raisons principales d'abandon, c'est le changement de situation du propriétaire, assure Sébastien De Jonge, coordinateur du refuge Sans Collier. Il déménage, il divorce, il trouve un nouveau boulot. Pendant le confinement, tout ça était mis en pause donc forcément, on n'a pas eu tous ces abandons à ce moment-là"

400 prises en charge depuis la mi-juin

Et puis, pendant cette période, des personnes confinées ont parfois fait des demandes d'adoption pour casser la solitude. Aujourd'hui, la tendance s'inverse: on compte 400 prises en charge depuis la mi-juin, une augmentation de 50% par rapport à la normale. "C'est dû à trois choses. D'abord, il y a tous ceux qui n'ont pas été abandonnés pendant le confinement, ensuite tous ceux qui sont liés à l'abandon Covid, comme on appelle ça. Ce sont ceux qui ont été adoptés ou achetés par des gens irresponsables pendant le confinement et qui les abandonnent ensuite. Et puis, il y a les abandons normaux, habituels. Tout cela fait qu'aujourd'hui, on a un refuge qui est à saturation."

Si le confinement a d'abord été favorable aux refuges, c'est aujourd'hui l'inverse. Ils espèrent que cette sur-occupation diminuera rapidement.

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