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Sur les lieux du carjacking, les enquêteurs avaient retrouvé une munition non percutée. Et dans la rue où avait eu lieu l'assassinat commis une quinzaine de jours plus tard à Rebecq, deux munitions du même type, également non percutées, avaient été découvertes.
Lors de la reconstitution de l'assassinat, Bilal S. avait refait devant les enquêteurs les gestes du jour du drame. Les policiers ont alors constaté avec étonnement qu'alors qu'il utilisait son arme automatique, l'intéressé la chambrait manuellement avant chaque tir. Ce qui a en réalité pour effet d'éjecter la cartouche déjà placée automatiquement dans la chambre par le mécanisme. Cet élément troublant s'ajoute à d'autres comme l'étude de la téléphonie et la description des auteurs, alors que Bilal S. a refusé de répondre à la plupart des questions des enquêteurs, se contentant de nier lors de son interrogatoire.
Il n'est pas venu se défendre lors de l'audience de lundi et une peine de trois ans d'emprisonnement ferme a été requise à son encontre. Le tribunal rendra son jugement le 14 octobre.