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Dix-sept élèves du secondaire sont inscrits en option "sciences spatiales": un projet soutenu par l'Agence Spatiale Européenne

En province du Brabant wallon, une école secondaire de Jodoigne propose une nouvelle option intitulée "Sciences spatiales". Cet établissement est le seul en Belgique et même en Europe à proposer cette nouvelle option avec des cours de robotique et des cours d'astrophysique.

Au CEPES de Jodoigne, dix-sept élèves de secondaire, inscrits en option "Sciences spatiales" vont apprendre cette année à construire un robot ou un mini-satellite. Ludovic Lambrechts, professeur de robotique et d'informatique détaille l'objectif poursuivi par cette option: "On a les cours d'informatique d'un côté. On va apprendre l'algorithmique et on va développer des logiciels qui vont rester dans l'ordinateur. Et si on a vraiment de la chance, on va travailler avec des composants comme des robots qu'on va faire travailler ensemble. Cela devient vraiment palpable. On va pouvoir donner de l'autonomie à des robots et on va pouvoir les voir évoluer devant nous".

Parmi les élèves inscrits dans cette nouvelle option, certains ont même changé d'école pour suivre ces cours dans cet établissement, comme c'est le cas d'Amaury, 14 ans. "Dès que j'ai vu qu'il y avait une option qui parlait de ça, j'ai sauté sur l'occasion. Je me suis dit que je ne pouvais pas manquer ça..."

Si Thomas, 14 ans, a choisi cette option, c'est parce qu'il envisage l'avenir dans ce secteur-là. "Pourquoi ne pas avoir plus tard un travail dans ce domaine-là et apprendre en s'amusant?", nous confie-t-il.

Jules est plus philosophe sur le choix de cette branche en particulier: "L'espace, ça m'a toujours émerveillé. C'est tellement immense".

La directrice de l'institut CEPES, Marie-Louise Houart se félicite de l'ouverture de cette option: "C'est une ouverture sur le monde de demain, sur le mont scientifique. C'est vraiment une opportunité qu'on devait saisir et c'est innovant. De plus, pour l'école, cela apporte évidemment une image innovante".

Si cet établissement scolaire propose aujourd'hui ce cursus, c'est parce que ce domaine a de l'avenir. Alors que le secteur se demande quel astre sera le prochain à être exploré, les débauchés dans ce secteur ne manqueront pas dans un futur très proche.

L'an prochain, d'autres classes de cette école suivront cette option créée en collaboration avec l'Agence spatiale européenne.

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