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"La justice fiscale, c'est la solution": ces manifestants proclament ce slogan pour demander une réforme de notre fiscalité

Une manifestation a eu lieu à Bruxelles ce matin devant le ministère des finances. Il s'agissait d'un rassemblement de la "coalition corona", un groupe formé de syndicats, de mutuelles et d'associations environnementales. La crise économique aggravée par la situation sanitaire, les pousse a demander un grande réforme de notre fiscalité.

"La justice fiscale c'est la solution" était l'un des slogans proclamés lors de cette manifestation. Une quinzaine d'organisations étaient rassemblés ce matin. Toutes demandent une fiscalité plus juste. "Quand on constate qu'il y a quasi trente milliards d'euros d'évasion fiscale par an, on se dit que l'État se prive de moyens qui lui permettraient de retrouver une vraie crédibilité de pouvoir mener des politiques ambitieuses dans ce pays", déclare Jen-Pascal Labille. Ce politiques concerneraient notamment la lutte contre la pauvreté, le refinancement des soins de santé et de l'enseignement ou encore les efforts sur le plan environnemental. "On vit aujourd'hui une pandémie donc il y a des besoins sociaux. On le voit, il y a quand même beaucoup de personnes qui sont laissées pour compte dans le cadre de cette pandémie donc il y a des besoins sociaux d'investissements publics par rapport à ça. Mais il y a aussi des besoins écologiques. On a manifesté il y a pas si longtemps pour pour le climat et il y aura besoin d'investissements pour aller vers une transition écologique", explique Nadia Cornejo.

Pour y arriver, ils demandent une meilleure taxation sur les hauts revenus. "On a besoin que ceux qui ont les moyens contribuent à hauteur de leurs moyens. Les services collectifs gratuits accessibles et de qualité, c'est la richesse collective pour tout le monde et c'est aussi surtout la richesse de ceux qui n'ont pas de richesse individuelle", dit le président de la CSC enseignement, Xavier Toussaint. Une délégation a été reçue au cabinet du ministre des Finances. C'était l'occasion pour les organisations de déposer des lettres écrites par des citoyens désireux d'interpeller le ministre.

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