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Annulation du Nouvel An à Bruxelles: voici les trois raisons inquiétantes

Mercredi soir, Yvan Mayeur, le bourgmestre de Bruxelles, a annoncé que les festivités du Nouvel An étaient annulées dans le centre. Invité sur le plateau du RTLinfo 13 heures, il a expliqué à Luc Gilson pourquoi il avait pris cette décision.

Yvan Mayeur, le bourgmestre de Bruxelles était l’invité du RTLinfo 13 heures ce jeudi pour parler de l’annulation des festivités du Nouvel An dans le centre de Bruxelles et les raisons de celle-ci. Il y a quelques jours Yvan Mayeur a organisé une réunion du centre de crise avec le parquet fédéral, le parquet de Bruxelles, la police judiciaire fédérale et l’Ocam pour qu’il ait en main tous les éléments pour comprendre le risque réel pour ce réveillon de Nouvel An. "Les éléments reposent sur trois choses : 1) le fait que ce serait avant la fin de l’année, donc il reste un jour, 2) que la cible est un rassemblement de masse et 3) que c’est dans le centre-ville. Quand vous faites le portrait de cela, je ne vois qu’un seul évènement, c’est le réveillon de Nouvel An", explique le bourgmestre de Bruxelles sur le plateau du RTLinfo 13 heures.


"On ne peut pas mettre en danger la vie des gens"

Il a ensuite eu des moyens avec la police de Bruxelles pour voir les moyens dont ils disposaient pour assurer la sécurité, mais aussi avec Jan Jambon qui avait la même analyse que M. Mayeur, ce dernier a donc pris la décision de ne pas prendre de risque pour la population et donc d’annuler les festivités. "C’est dramatique pour Bruxelles, c’est dramatique pour notre image, c’est dramatique pour notre économie, pour notre budget, mais tout ça ne compte pas par rapport au risque qui pouvait être pris pour la population. On ne peut pas mettre en danger la vie des gens", a-t-il ajouté.


"J’ai le sentiment que la menace est plus grave aujourd’hui"

Malgré cette menace qui semble sérieuse, l’Ocam n’a, cette fois, pas relevé le niveau de la menace, il est toujours à 3. M. Mayeur a du mal à comprendre pourquoi. "Quand je compare les deux situations, celle du mois de novembre et celle d’aujourd’hui, j’ai le sentiment que la menace est plus grave aujourd’hui, mais qu’on n’est pas passé en niveau 4 alors qu’au mois de novembre c’était plus diffus, mais par contre on est passé en niveau 4 pour toute la région bruxelloise. Moi ça ce sont des choses qui devront être analysées ensuite", a fait remarquer le bourgmestre de Bruxelles qui a ajouté que c’était pour cette raison qu’il avait demandé une réunion de crise avec le parquet et la police, parce qu’il trouvait que le rapport de l’Ocam était clair, mais n’allait pas au bout du raisonnement.

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