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"On est chez nous": 450 hooligans prennent la Bourse d'assaut (photos et vidéos)

De centaines de hooligans scandant des slogans racistes sont venus perturber l'hommage aux victimes à la place de la Bourse de Bruxelles cet après-midi. Les quelque 450 supporters de football habillés de noir sont arrivés par la gare du Nord. Ils étaient partis de Vilvoorde.

Une dizaine d'interpellations ont eu lieu dimanche après-midi à la suite des débordements à la place de la Bourse. Selon les forces de l'ordre, des fauteurs de trouble ont dégradé du mobilier urbain au boulevard Emile Jacqmain et ont lancé des projectiles incendiaires vers la police. D'après la police bruxelloise, environ 340 hooligans de différents clubs de football se sont donnés rendez-vous à Vilvorde pour se rendre place de la Bourse. Selon le bourgmestre de Vilvorde, ils étaient 450; selon celui de Bruxelles, 400.


Encagoulés et alcoolisés

Quelque 400 manifestants, des hooligans venus notamment d'Anvers via la gare de Vilvorde, se sont rendus à la place de la Bourse à Bruxelles vers 14h30, lieu improvisé de recueillement de la population, depuis les attentats de Bruxelles, où ils ont scandé des slogans haineux. Après avoir pris position dans le périmètre de la Bourse, les forces de l'ordre arrivées sur place ont commencé à les refouler en direction de la place De Brouckère et du boulevard Jacqmain où les manifestants se sont livrés à des actes de vandalisme. La police anti-émeute a fait usage de canons à eau pour les disperser. Ces supporters, certains encagoulés et alcoolisés, scandent "Belgian hooligans. On est chez nous." La tension était palpable.

"Je suis scandalisé par ce qui se passe, de constater que de telles crapules viennent provoquer les habitants sur les lieux de leur hommage. Nous avons été prévenus hier de leur venue possible, et je constate que rien n'a été fait pour les empêcher de se rendre à Bruxelles", a commenté Yvan Mayeur alors que les manifestants étaient progressivement dirigés sous cordon policier vers la gare du Nord d'où ils sont arrivés. "Je veux en tout cas une réaction du gouvernement fédéral par rapport à cela", a-t-il ajouté.

 
 



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