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À Bruxelles, les policiers utiliseront des bodycams après l'été: pourquoi un tel équipement?

La police de la zone Bruxelles-Capitale-Ixelles aura recours dès le mois de septembre à 231 caméras corporelles (bodycams). Le projet test a été approuvé par le conseil communal de la Ville de Bruxelles lundi.

Ce projet test devait commencer dès le mois d'avril mais, en raison de retards, il a été reporté à la rentrée. La décision d'utiliser des caméras corporelles dans le cadre d'un test limité dans le temps avait été approuvé dès janvier 2020 par le conseil communal. Le sujet devient cette année un des piliers de la politique de la police bruxelloise. "La phase de test opérationnelle peut désormais commencer.

Dans la première phase, une évaluation technique des diverses caméras a été menée. Sur base de celle-ci, il a été décidé quels types de bodycams seraient achetés", explique Maïté Van Rampelbergh, porte-parole du bourgmestre Philippe Close. Les 231 appareils achetés seront testés après l'été, car une période de formation des agents est nécessaire.

Après une phase pilote d'un an, l'utilisation de ces caméras sera évaluée et il sera décidé si davantage doivent être acquises.  Les appareils doivent fournir une plus-value aux agents dans le cadre de leurs interventions dans un contexte difficile.

Tout comme chacun peut désormais utiliser un smartphone pour filmer une situation, les bodycams doivent offrir aux agents un moyen supplémentaire de preuve et de sécurité pour améliorer la relation de confiance avec les forces de l'ordre. Le port d'une caméra corporelle est une option volontaire pour les agents, qui peuvent décider d'enregistrer leur intervention de sorte à permettre de mieux cadrer une situation donnée.

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