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Arrestations musclées à Bruxelles: les contre-manifestants relâchés

Une trentaine de personnes ont été arrêtées dans la station de métro "Trône" à Bruxelles. Les policiers ont maîtrisé plusieurs manifestants, en marge de deux rassemblements qui se sont tenus ce matin, contre les extrémismes. Ils ont été relâchés vers 15h.

Une dizaine de contre-manifestants de la Jeunesse Ouvrière Chrétienne (JOC) et des Jeunes FGTB se sont rassemblés, dimanche vers 14 heures, devant les casernes d'Etterbeek. Ils ont été repoussés dans le calme par les policiers. Dès 15 heures, la trentaine de contre-manifestants arrêtés administrativement plus tôt dans la journée dans la station de métro Trône ont été relâchés.

Points de suture et commotion cérébrale

Les militants de la JOC ont fait état de 3 blessés, dont un qui a eu quelques points de suture sur la tête et une commotion cérébrale. Ils mèneront des actions dans les prochains jours pour dénoncer les violences policières lors des interpellations.

"Pas de fachos dans nos quartiers"

Pour rappel, les extrémistes du mouvement Nation avaient rallié la manifestation du parti populaire, place Royale, contre l'extrémisme islamiste. Les Jeunes FGTB et la JOC avaient quant à eux organisé une contre-manifestation, à la même heure, place Poelaert. Avec des slogans comme "Pas de fachos dans nos quartiers", ils avaient rejoint la première manifestation à la station Trône, en passant par le métro. Les policiers étaient alors descendus en nombre dans la station et avaient procédé à une trentaine d'interpellations. Les contre-manifestants ont tenté de semer les forces de l’ordre pendant une bonne partie de l’après-midi. "Les gens cherchaient vraiment la confrontation avec les manifestants et donc nous avons dû les en empêcher pour éviter des affrontements violents", a expliqué Christian De Coninck, porte-parole de la police de la zone Bruxelles Capitales-Ixelles, au micro de Frédéric Delfossepour RTL TVI.

Des témoins choqués

Des personnes présentes dans la station de métro au moment de l'intervention des forces de l'ordre se sont dites choquées par la violence des policiers. Ils ont dit comprendre le pourquoi de l'intervention mais ont dénoncé la manière dont elle s'est déroulée.

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