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Avenue du Port: mobilisation contre l'abattage des platanes

Les manifestants ont lancé un ultime appel au politiques ce dimanche afin de tenter de sauver les 300 platanes de l'avenue du Port à Bruxelles.

Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées ce dimanche après-midi sur le Quai béco et la place Sainctelette afin de protester contre l'abattage des platanes de l'Avenue du Port, a constaté notre journaliste Martin Vachiery. "Déçus et trahis par les politiques", les manifestants ont voulu adresser un ultime message à ceux-ci à la veille du début des travaux, qui nécessiteront l'abattage des 300 platanes qui longent l'avenue afin d'en remplacer les pavés. Le projet de réaménagement (12 millions d'euros) débutera lundi matin et certains manifestants se sont dit prêts à s'enchaîner symboliquement aux platanes.

> LIRE: Avenue du Port: les riverains ont perdu


3 ans de mobilisation, plus de 10.000 signatures, aucun résultat

Des membres des comités de quartiers, de défense du patrimoine et d'autres associations impliquées dans la sauvegarde des platanes et pavés de l'avenue du Port, ont tour à tour pris la parole pour dénoncer l'absence de démocratie participative dans le processus de décision du réaménagement de cette artère. Ils ont déploré le fait que 3 ans de mobilisation citoyenne et la récolte de plus de 10.000 signatures contre le bétonnage de l'Avenue du Port, n'ont pas fait fléchir la ministre CD&V des Travaux publics, Brigitte Grouwels.

 

Les manifestanst entonnent "l'Opportuniste"

Ils ont également regretté que cette dernière n'ait pas pris en compte le projet de réaménagement alternatif proposé par les riverains qui respectait le patrimoine bruxellois tout en permettant l'aménagement d'une piste cyclable. Vers 16h, les manifestants ont entonné l'Opportuniste de Jacques Dutronc et symboliquement retourné leur veste afin de dénoncer la politique du gouvernement bruxellois puis ont fait un bref sitting sur l'avenue du Port.Mischaël Modrikamen, Président du Parti Populaire, a pour sa part dénoncé un gouvernement bruxellois de morts-vivants discrédité par cette décision.

 

Photo: Martin Vachiery

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